
Cet article fait suite à celui intitulé : D’Altamont au Bataclan : Don’t play with the Devil. Et il comporte un rectificatif extrêmement important.
Un ami, attentif lecteur, a émis des doutes sur les paroles de la chanson « Kiss the Devil », que j’avais traduites.
Or, j’ai commis –et je m’en excuse platement– une grave erreur de recherche. Car il existe une chanson homonyme, celle que je traduisais, mais qui est du groupe Bel Heir. C’est vers celle-là que j’ai été aiguillé, sans y prendre garde.
En réalité, celle de Eagles of Death Metal est réellement du « lourd », et elle exprime (que ses auteurs soient sincères ou non) une allégeance au diable :
Qui aimera le diable ?
Qui aimera sa chanson ?
Qui aimera le diable et sa chanson ?
J’aimerai le diable !
J’aimerai sa chanson !
… Qui aimera sa langue ?
Qui embrassera le diable sur la langue ?
…J’aimerai le diable et j’aimerai sa chanson
On se rapproche donc de la teneur de « Sympathy for the Devil », la chanson des Stones interprétée au festival d’Altamont. Et cette fois, les conséquences ne me paraissent nullement hasardeuses.
Dans le premier article, je parlais de l’existence d’un monde spirituel. Que l’on n’y croie pas, cela ne l’empêche pas d’exister. S’il existe. Or, je crois qu’il existe.
Djihadistes usurpateurs
Comme je ne tiens pas à susciter d’autres malentendus, je précise ceci : je ne considère nullement que les djihadistes aient quelque légitimité que ce soit à jouer les anges exterminateurs. Je laisse à chacun lire l’Évangile de Matthieu, au chapitre 13, versets 24-30, où l’on verra à qui il appartiendra de faire le tri le moment venu. Il y a plusieurs raisons à cela, et notamment le fait que seul Dieu connaît l’âme de chacun et qu’il ne nous revient pas d’accomplir sa justice, sinon dans notre propre vie.
« Qui sème le vent récolte la tempête. » Ce que je maintiens, c’est qu’il y a des concepts et, plus encore, des entités avec lesquelles on ne joue pas. Il arrive qu’elles « répondent » bien au-delà de ce que nous imaginions. Et c’est totalement tragique.
En ce soir terrible du 13 novembre 2015, le diable a chanté une monstrueuse chanson, à coups de Kalachnikov et d’explosifs. Il l’a chantée au Bataclan et ailleurs.
En ce qui me concerne, il y a longtemps que j’ai choisi celui qui a déjà vaincu le diable, Jésus-Christ : « Dieu l’a élevé à la plus haute place et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu’au nom de Jésus tout être s’agenouille dans les cieux, sur la terre et jusque sous la terre, et que chacun déclare : Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. »[1]
Lui, il est bon. Il nous aime. Et il est prêt à nous sauver.
[1]Lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens 2.9-11-