Vos parents ne vous ont pas demandé votre avis lorsqu’ils ont déclaré votre naissance à l’officier de l’état civil. Et pour cause !
Que pensez-vous de leur choix aujourd’hui ? Il y a de fortes chances que vous vous sentiez mieux dans votre peau si vous aimez votre prénom que si vous le détestez comme cela arrive parfois. Pourtant, les choses ne sont pas toujours très simples. Il y a certains prénoms qui ne sont pas faciles à porter, d’autres qui peuvent susciter la moquerie, le rejet.
Certains rois d’autrefois avaient l’habitude de changer le nom de leurs ennemis lorsqu’ils les avaient vaincus. C’était une manière pour eux de marquer leur pouvoir. Il arrivait même qu’on impose à ces malheureux le nom d’un dieu qui n’était pas le leur. La honte !
Ce changement de nom était d’autant plus important dans l’Antiquité qu’on était toujours très attentif au sens du nom de quelqu’un. On lui prêtait même parfois des vertus quasi magiques. Un peu comme si toute l’âme de la personne se retrouvait en lui ou comme s’il suffisait de nommer quelqu’un pour avoir un pouvoir sur lui.
Un jour, Jésus a surnommé deux de ses disciples « fils du tonnerre ». Il révélait ainsi qu’il les connaissait très bien, mieux que quiconque.
Lorsqu’il a rencontré Simon pour la première fois, Jésus lui a dit : « Tu t’appelleras Céphas » (ce qui veut dire Pierre). Il a ainsi préparé son disciple à devenir un autre homme. Il allait donner aussi à sa vie un sens nouveau, une nouvelle mission.
À tous ses fidèles, Jésus promet pour l’éternité un nom nouveau que personne d’autre que lui ne connaîtra*. Cette promesse excite mon imagination. Une chose est certaine : je suis déjà et resterai toujours unique. Sous le regard bienveillant de Jésus.
Georges Mary
* Apocalypse 2.17.