Que tu es affreuse,
Laide et sans pitié,
Avec tes pleureuses,
Sous ton autorité!
Tu frappes sans remord,
Te moquant bien de l’âge;
Les faibles et les forts,
Tu en fais tes otages.
Parfois sans avertir,
Survenant tout à coup,
Tu viens nous les ravir,
Ils étaient avec nous.
Derrière toi, une foule
Triste et silencieuse.
Et la pierre que l’on roule:
Demeure mystérieuse!
Je ne peux accepter
Autant d’arrogance.
Pour ma part, j’ai trouvé
La clé de délivrance!
Tu as été vaincue,
Je le crois, c’est écrit,
Car le Christ Jésus
Du tombeau est sorti!
Fini de terrasser
Lorsqu’arrive le soir!
Chacun peut espérer,
Tu n’as plus la victoire!
Qui es-tu, toi la mort,
Et que fais-tu ici?
En face du Dieu fort,
Avec lui, c’est la vie!