C’est certainement avec plaisir que le lecteur trouvera la suite de l’article d’Alain Nisus sur le fondamentalisme. Il poursuit l’analyse des faits et esquisse une réponse à la question si souvent posée et avec des réponses si diverses, « les évangéliques sont ils des fondamentalistes ? »
Le reste de cette livraison porte sur trois aspects de la vie de l’Église dont il n’est pas si souvent question et qui peuvent s’avérer parfois difficiles à aborder.
Le secret professionnel d’abord. Il est fréquemment invoqué, diversement pratiqué, mais sans que l’on aie toujours une conscience claire de ce qu’il signifie aussi sur le plan juridique. C’est cet aspect qui est traité dans l’article et il fallait une juriste pour le faire. Un texte à méditer avant de réfléchit plus profondément sur nos manières de faire comme sur l’évolution de notre société.
La mort et tout ce qui gravite autour, ensuite. Ce texte n’aborde pas tout cet immense domaine, mais il rappelle des choses essentielles. Bien des aspects de la question se situent à la rencontre des convictions théologiques, des pratiques de société et des besoins de personnes dans la souffrance. Avons-nous toujours réfléchi à ce que nous faisons ?
Enfin, le dernier article s’intéresse à la manière de discerner la volonté de Dieu en Église. Chacun en parle, mais cette volonté « de Dieu » se confond parfois avec celle d’un ou de plusieurs responsables, ou bien avec la recherche d’une majorité politique. L’esquisse de proposition qui est présentée pourra inspirer des mises en pratique et en tout cas aider à réfléchir.
Comme toujours, sur toutes ces questions, ce numéro n’entend pas donner les seules bonnes réponses et vos contributions sont attendues.