Les origines du judaïsme biblique

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Les origines du judaïsme biblique

Abraham

Le judaïsme prend sa source dans l’histoire du peuple d’Israël rapportée dans la Bible. Elle commence par la révélation de Dieu à Abraham, en Mésopotamie, au deuxième millénaire av. J.-C.
Abraham est considéré comme l’ancêtre du peuple juif. Il habitait à Our, en Chaldée (l’actuel Irak) et pratiquait probablement l’un des cultes polythéistes du Moyen-Orient ancien. Les peuples de ces pays adoraient en général des divinités cosmiques comme le soleil, la lune et les étoiles.
La révélation d’un Dieu unique est le fondement de la religion juive. Dieu a appelé Abraham à quitter son pays et sa famille pour se rendre dans le territoire cananéen, le long de la mer Méditerranée. Il a résidé au sud, dans la région du Néguev, à Beersheva et Hébron.
Abraham était un éleveur nomade prospère, il était accompagné de sa femme Sarah et de son neveu Loth. Abraham et Sarah n’avaient pas d’enfants. Mais l’histoire du peuple juif débute précisément par la rencontre d’Abraham avec Dieu qui lui promet une descendance nombreuse. Abraham place alors son entière confiance en Dieu : c’est sur la base de cette foi qu’il est déclaré « juste » et qu’il verra la promesse de Dieu s’accomplir (Genèse 15).


Israël

Sarah, qui est stérile, incite d’abord Abraham à avoir un enfant avec Agar, l’une de ses servantes. De cette union naîtra un fils nommé Ismaël, l’ancêtre du peuple arabe. Dieu tient cependant sa promesse : Sarah, pourtant âgée, met bientôt au monde un garçon, Isaac. Cet enfant sera ensuite l’objet d’une épreuve suprême : Dieu demande à Abraham de lui offrir son fils unique en sacrifice. Abraham veut obéir à Dieu, mais celui-ci l’empêche de commettre l’irréparable et lui montre ainsi qu’il condamne les sacrifices humains, alors courants dans cette région.

Isaac est le père des jumeaux Ésaü et Jacob, mais c’est le cadet, Jacob, qui devient l’héritier des promesses divines. Il donne naissance à douze fils, les ancêtres des familles qui formeront le peuple juif appelé aussi Israël, du nom donné par Dieu à Jacob (Genèse 32).

Abraham, Isaac et Jacob sont les trois « pères » (ou « patriarches ») du peuple juif ; chacun a reçu avec foi la promesse de Dieu de former un peuple nombreux « comme les étoiles du ciel » et d’habiter dans le pays de Canaan.

Dieu traite une alliance particulière avec ce peuple afin qu’il devienne une « bénédiction » pour toutes les nations de la terre. Le signe de l’alliance inaugurée avec Abraham est la circoncision, pratiquée sur les garçons le huitième jour après leur naissance (Genèse 17).

Moïse

À la suite d’une famine régionale, le peuple juif s’installe en Égypte où il demeure plusieurs siècles. Les Juifs sont éleveurs ou cultivateurs, sédentarisés dans le delta du Nil. Mais ils tombent bientôt sous l’esclavage du pharaon. Ils désirent alors échapper à cette emprise et quitter l’Égypte pour retrouver la liberté.

Moïse est né dans des circonstances troublées (vers 1300 avant J.- C. ?). Un édit du pharaon interdit aux femmes juives d’élever des garçons : ils devront être mis à mort dès leur naissance. Ces femmes résistent cependant à ce décret infâme : peu après sa naissance, l’un des enfants est caché par sa mère sur les rives du Nil.

Découvert par la fille du Pharaon, « sauvé des eaux » (ce serait l’origine de son prénom), Moïse est élevé à la cour et devient l’un des notables du peuple égyptien. Adulte, Moïse n’a pas oublié ses origines. Il prend un jour la défense d’un esclave juif et tue l’Égyptien qui l’opprime. Son crime dévoilé, il prend la fuite et se réfugie dans le désert du Sinaï. C’est là qu’il rencontre le Dieu unique d’Israël qui le charge de libérer son peuple esclave en Égypte (Exode 3).

La Torah

La sortie d’Égypte est marquée par la Pâque, le moment le plus solennel de cette délivrance accordée par Dieu. Dans le désert du Sinaï, le peuple d’Israël reçoit la Torah, la Loi transmise par Dieu à Moïse. Les « Dix commandements » sont complétés par de nombreuses lois qui précisent les modalités de la vie religieuse et sociale du peuple de Dieu. L’Alliance est ainsi confirmée entre Dieu et Israël ; elle est toujours assortie d’une promesse (peuple nombreux, résidence dans le pays cananéen), scellée « par le sang » lors d’une cérémonie où l’on offre un ou plusieurs animaux en sacrifice ; elle est reçue et vécue avec confiance (foi) par tout le peuple ainsi « consacré » (ou « sanctifié ») au Dieu unique, le « Seigneur ».

La Torah est l’élément principal du judaïsme ancien. Le Chema (Écoute !) est la confession de foi en un Dieu unique : « Écoute Israël, l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est Un » (Deutéronome 6.4). Toute la vie du peuple d’Israël est réglée par ce code résumé par ces phrases : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ta force et de toute ton âme » (Deutéronome 6.5) et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19.11).

Le premier livre de la Torah, la Genèse, précise que Dieu est le créateur du monde qu’il a formé « à partir de rien » (ex nihilo). Mais Dieu est un être personnel, il se distingue radicalement de sa création.

La Loi de Moïse interdit de rendre un culte aux êtres et aux choses qui se trouvent dans le ciel (soleil, lune, étoiles), sur la terre et dans la mer (animaux, êtres humains). Le Dieu d’Israël ne peut ni se confondre avec les forces de la nature (animisme), ni avec la nature elle-même ou avec le monde et tout ce qui le compose (panthéisme), ni avec des divinités de toutes sortes inventées par les hommes (polythéisme). Certaines de ces divinités peuvent être « mentales » comme des idées ou des idéologies.

La mise en pratique de la Loi est rythmée par plusieurs fêtes du calendrier agricole et religieux : le repos hebdomadaire (shabbat) ; la Pâque (Pessah’) et la Pentecôte (Shavouot, fête des semaines) au printemps ; Soukot (fête des tentes) et Yom Kippour (Jour des Expiations ou Grand Pardon) à l’automne. Le culte rendu au Dieu d’Israël est centré sur les sacrifices d’animaux offerts pour le pardon des fautes et la réconciliation avec le « Seigneur-Dieu » qui règne sur son peuple.

 Les rois d’Israël

Dans un premier temps, Dieu règne lui-même (théocratie) sur son peuple gouverné par des « juges » ou des « prophètes » (chefs militaires et religieux) comme Josué, Samson ou Samuel. Les Juifs aspirent bientôt à vivre sous un régime monarchique « comme les autres nations ».

Vers l’an 1000 av. J.-C., le règne de Saül, le premier roi d’Israël, est éphémère car il est fragilisé par l’attitude ambiguë du monarque. En effet, Saül ne résiste pas à la tentation de cumuler les pouvoirs politique et religieux, ce qui est expressément défendu par la Loi de Moïse. Il s’entête à ne pas observer les ordres divins et il est enfin déposé, non sans tensions, par le prophète-juge Samuel. Il est remplacé par David, un jeune berger désigné par Dieu au sein d’une famille modeste du pays de Juda, à Bethléem au sud d’Israël.

David et Salomon

David est sans conteste le roi le plus souvent cité dans la Bible. Malgré ses nombreuses défaillances morales, dont il se repent avec la plus grande sincérité (voir Psaume 51), il est considéré comme un roi exemplaire sur le plan religieux, un homme proche de Dieu. Il est l’auteur de nombreux psaumes (cantiques) de la Bible. Il exprime ses états d’âme les plus divers, mais toujours en référence au Dieu auquel il fait confiance et qu’il veut honorer en se soumettant à sa Loi.

Son fils Salomon est désigné afin de bâtir un temple dédié au culte du Dieu d’Israël, dans la ville de Jérusalem choisie par David pour y résider.

D’après la Bible, Salomon est le roi le plus prospère de tous les souverains juifs. Son règne est marqué par un temps de paix favorable au développement de ce royaume du Proche-Orient.

Les prophètes et l’exil à Babylone

À la mort de Salomon, un schisme déchire le peuple de Dieu. Roboam, son fils, règne sur la moitié sud du pays qui regroupe les descendants de Juda et de Benjamin (deux des fils du patriarche Jacob). Ce royaume prend le nom de Juda (Yehouda), d’où vient probablement la racine du mot « Juif » (yehoudi), qui signifie « célébrer (Dieu) ».

Au nord, le roi Jéroboam étend son règne sur les familles issues des autres fils de Jacob, regroupées sous le nom d’Israël.

Les descendants de Lévi forment la classe religieuse (prêtres), ils sont disséminés dans des villes sur l’ensemble du territoire ; ils sont davantage présents à Jérusalem où ils officient dans le temple construit par Salomon.

Pendant plusieurs siècles, de 930 à 587 av. J.-C., malgré des sursauts notables sous l’influence de certains rois fidèles à Dieu, comme Josaphat ou Ézéchias, le déclin moral et spirituel affaiblit progressivement les deux royaumes. Les rivalités et la guerre civile les opposent régulièrement ; ils se livrent au culte des divinités païennes locales.

Au nord, en dépit des avertissements proclamés par les prophètes comme Ésaïe et Michée, Israël perd son autonomie au profit de l’Assyrie après la chute de Samarie, la capitale, en 722.

Au sud, le royaume de Juda est envahi par les Babyloniens vers 605. Jérusalem tombe définitivement en 587, ses habitants sont déportés en grand nombre à Babylone.

Le retour de l’exil

Vers l’an 538 av. J.-C., après la chute de Babylone et sous l’impulsion de Cyrus, le souverain perse, certains Juifs reviennent à Jérusalem. Ils commencent à rebâtir la ville et le temple. Le prophète Jérémie avait annoncé cette restauration achevée le siècle suivant, vers 450- 440, sous la conduite de Néhémie et d’Esdras.

D’après la tradition juive, c’est pendant cette période que le judaïsme commence à se constituer sous une nouvelle forme. Les prêtres, comme Esdras, réinstaurent le culte autour du temple reconstruit à Jérusalem ; ils lisent publiquement la Loi et la commentent. Au 5ème siècle, les prophètes, comme Ézéchiel et Zacharie, accompagnent ce renouveau mais leur voix semble s’éteindre après Malachie, vers l’an 460.

Les Maccabées

Les rabbins ou « maîtres » prennent alors le relais, notamment pendant la période troublée du milieu du 2ème siècle av. J.-C. où les Juifs résistent au pouvoir syrien. En effet, le souverain Antiochus IV, surnommé Épiphane, a profané le temple de Jérusalem en y intro- duisant un culte païen et en offrant un porc en sacrifice (cet animal est considéré comme « impur » dans la Loi de Moïse). Sous la conduite de Mattathias, de Juda et de ses frères, les Juifs reprennent leurs droits dans les domaines religieux et politiques. Ils sont surnommés les Maccabées, ceux qui frappent leurs adversaires (ce terme viendrait de l’araméen : allusion à l’homme qui utilise un marteau).

Les rabbins (maîtres) ou tannaïm (instructeurs) enseignent et commentent la Loi de Moïse. Ils conduisent la prière dans des « maisons d’assemblées » (de l’hébreu beit knesset) ou « synagogues » (du grec sunagôgê, assemblée). Enfin, un conseil religieux, le Sanhédrin, est bientôt constitué et reconnu par les autorités étrangères. Il examine les affaires religieuses et instruit les procès en se référant aux lois consignées dans la Torah et commentées par les rabbins les plus éminents.

La diaspora (dispersion)

Le Moyen-Orient, qui comprend le royaume d’Israël, est conquis par Alexandre le Grand et dominé par les Grecs (332-323), puis les Égyptiens (320-198), les Syriens (198-63) et enfin par les Romains sous le protectorat institué par Pompée en 63 av. J.-C.

Les Juifs se soulèvent à plusieurs reprises contre le pouvoir romain. Jérusalem est détruite (en 70 et en 135 apr. J.-C.) et ses habitants sont exilés dans les divers pays où ils sont déjà dispersés depuis plusieurs siècles. Seul un petit nombre demeure les siècles suivants sur la terre d’Israël, notamment en Galilée.

La Bible : le TaNaKh

L’ensemble des livres qui forment la première partie de la Bible (Ancien Testament) est progressivement constitué pendant les siècles qui suivent l’exil à Babylone. Ils sont reconnus comme inspirés (et non dictés) par Dieu à des auteurs qui les ont écrits tout au long des siècles depuis Moïse.

Ces livres sont alors regroupés en trois parties : les cinq premiers livres forment la Loi (Torah) ; celle-ci est complétée par les écrits des prophètes (Neviim). On distingue les prophètes comme Ésaïe, Jérémie et Ézéchiel, des prophètes dont les livres sont plus courts, comme Amos, Michée ou Sophonie. Enfin, les divers écrits (Ketouvim) regroupent des chroniques royales, des récits historiques, les Psaumes, les Proverbes, etc. On désigne cet ensemble par les premières lettres de ces trois ensembles : le TaNaKh.

La Bible a été écrite en hébreu, la langue parlée par le peuple juif jusqu’à l’exil à Babylone, et quelques fragments en araméen (la langue parlée après l’exil). Elle a été traduite en grec (Septante) au 3ème siècle av. J.-C. Elle est le livre de référence du peuple juif.

Pharisiens et sadducéens

La Bible est abondamment commentée par les rabbins qui enseignent la Loi au peuple d’Israël. Ces commentaires sont transmis et enseignés oralement depuis l’exil à Babylone jusqu’à la dispersion des Juifs dans l’Empire romain par Hadrien, au 2ème siècle apr. J.-C.

Deux principaux courants religieux se distinguent alors : les sadducéens se recrutent surtout parmi les prêtres qui officient à Jérusalem ; ils sont considérés comme des notables peu en contact avec le peuple. Les pharisiens, au contraire, sont plus proches de la population qu’ils enseignent et accompagnent au quotidien dans les villes et les campagnes.

Leurs croyances sont différentes sur des points théologiques comme la résurrection des morts ou l’existence des anges. Les sadducéens ne reconnaissent que la Loi écrite, tandis que les pharisiens croient que Moïse a également reçu une Loi non consignée par écrit et transmise oralement de maître à élève (Loi orale).

Après la destruction du temple par les armées romaines en l’an 70, les sadducéens cessent d’avoir une influence religieuse ; ce sont les pharisiens qui façonneront le judaïsme de la « diaspora », dans les lieux où les Juifs seront dispersés pendant de nombreux siècles après leur défaite contre les Romains en 135 apr. J.-C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires

ntjufen

29 August 2014, à 14:40

Les autorités les plus éminentes du judaïsme (qui est surtout rabbinisme, talmudisme) situent après l'an 70 EC à Yavne, la Iamnia romaine, la concrétion de leur religion, à l'instigation de Yohanan Ben Zakkaï. Et avant Yavne, comment se nomme le religion que pratiquaient David, Josué, Jérémie, Isaïe? Est-ce cela le judaïsme? Une épithète comme "biblique" pourrait-elle en nuancer le sens? Car l'usage contemporain en fait la religion organisée autour des Talmuds et accessoirement de la Bible hébraïque.
Pour autant, le rabbinisme talmudique peut-il confisquer l'usage du terme "judaïsme" avec ses épithètes propres dénotant ses tendances ou dénominations [orthodoxe, réformé, hassidique, libéral, conservateur] ?
La question se pose, car lorsqu'on lit le syntagme "judaïsme biblique", il y a quelque chose d'indiciblement invraisemblable, imbuvable dans la formulation. La religion qui s'organise autour de la Torah de Moshè fut-elle jamais désignée, même en grec, par ce terme-là [Ioudaismos], de la part de ceux qui tenaient discours (auteurs bibliques) sur cet héritage culturel et cultuel?
Certes, dans les traductions honnêtes -j'insiste, honnêtes- en français, on n'a que deux occurrences** du terme, sous la plume de Paul, l'apôtre des Goyim. D'où vient cela? D'un terme grec 'ioudaismos', forgé dans la période intertestamentaire, circa -1 de l’Ère commune, à partir du sémitisme 'Yahadut': coutumes, rites, lois des 'Yehudim'; en grec, cela donne 'ioudaismos', coutumes, rites, lois des 'Ioudaioi', les gens de Juda/Judée/Yehuda.
Alors: "judaïsme" tout court dans le texte de Frédéric Baudin, cela renvoie à quoi? à la religion de Moshè ou au talmudisme de Yohanan Ben Zakkaï?
Car les deux sont aussi éloignés que l'est l'anglais élisabéthain du créole de la Jamaïque à base d'anglais...
Et entre la religion mosaïque et le judaïsme, il y a un peu plus qu'une différence de degré; voire beaucoup plus.

**[L'inflation observée dans certaines traductions, comme la Semeur, par une substantivation ou une amplification forcenées -transformer par exemple "multitude de Grecs craignant Dieu" en "païens convertis au Judaïsme"- manifeste un évident parti pris. Ailleurs, "les circoncis" devient "judaïsme"; "prosélytes pieux" devient "païens convertis au judaïsme"; "des hommes qui servaient Dieu" devient "païens convertis au judaïsme"; et enfin, morceau choisi d'amplification redondante: "femmes dévotes" devient "femmes dévotes de la haute société qui s'étaient attachées au judaïsme"] Quel judaïsme???

Cordial Shalom

pierre jurdan

28 January 2019, à 10:38

merci beaucoup pour site très complet qui ma aider pour mon exposer

Sergio26

13 August 2020, à 13:38

La difficulté est de pouvoir comprendre qu’il y a deux dimensions simultanées
L’une qui est historique et horizontale c’est l’histoire des Hébreux qui vont devenir des Juifs et celle qui est verticale et transcendantale ou intemporelle et a-historique ou encore trans-historique et qui parle de la perpétuation d’une pratique du monothéisme en ses lois. C’est un paradoxe parce que les Juifs s’inscrivirent à la fois dans l’histoire et ils transmettent leur histoire et en même temps c’est une pratique de règles dont la pratique (la narration incarnée) de quelque chose qui échappe à l’histoire – c’est-à-dire la transcendance divine où la place de Dieu dans l’histoire. On pourrait dire que c’est cela le judaïsme la dualité de ces deux rapports au temps. L’histoire d’un peuple qui raconte sa relation à ce qui échappe au temps C’est cela l’innommable et l’imprononçable des 4 lettres du nom de Dieu. Être juif c’est ce qu’on ne peut pas nommer ????????

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