Jamais dans le passé cette prise de conscience n’est apparue si brûlante : « Qu’allons nous léguer à la prochaine génération? Quel héritage nous apprêtons-nous à laisser à nos enfants ? ».
L’assouvissement de son plaisir immédiat au prix de la détérioration de son environnement jusqu’à son autodestruction : tel semble être le choix fait par notre humanité en dépit des cris d’alarme poussés par de nombreuses bonnes volontés. Et pourtant, à moins de compter parmi quelques irréfléchis, la boutade : « Après nous, la fin du monde ! » ne fait plus rire.
Sans prétendre posséder le remède, nous avons choisi de voir le problème sous un angle différent. C’est en mettant en avant la cellule familiale et la démarche personnelle que nous avons voulu éclairer les nombreux domaines à considérer : société, nature, environnement, science…
Transmettre se fait en enseignant. Toutefois, il ne faut pas sous estimer l’image de ceux qui transmettent : sont-ils dignes d’être suivis ? L’exemple est déterminant. Il parle parfois plus fort que notre bouche. Ne négligeons pas non plus le rôle des parents et grands-parents.
La foi personnelle s’avère elle aussi une base indispensable pour assurer une société plus juste. À ce sujet, vous lirez les témoignages qui réfutent certaines idées fausses trop souvent véhiculées.
Attention cependant à ne pas confondre foi et religion. C’est d’une relation harmonieuse avec le Créateur que les hommes ont besoin : un choix personnel et mature est indispensable pour la vivre. C’est ce qui a fait dire à quelqu’un : « Dieu n’a pas de petits-enfants, mais seulement des enfants ». Plus que jamais, il est nécessaire de ne pas se contenter d’une théorie et de notions facilement contestables : il nous faut faire l’expérience personnelle de Dieu, devenir son enfant.
Daniel Nochelski