En guise de témoignage, j’avais envie de vous parler du film qui m’a probablement le plus profondément ému au cinéma cette année, du moins jusqu’ici.
En Irlande, au début des années 80, Cáit est une jeune fille solitaire et effacée, négligée par ses proches, dans une famille modeste qui compte déjà quatre enfants, avec le cinquième qui est en route. En attendant la naissance, ses parents décident d’envoyer Cáit passer l’été chez une cousine éloignée de sa mère, des gens qu’elle ne connaît absolument pas… ils peuvent la garder autant qu’ils veulent !
Ce film m’a ému
The Quiet Girl est une histoire toute simple, racontée de façon très pudique. Une histoire qui se déroule dans la campagne irlandaise, avec des dialogues entièrement en gaélique. Le récit est épuré et donne toute leur place à de beaux personnages auxquels on s’attache vraiment et qui nous émeuvent profondément.
C’est filmé avec une délicatesse et une sobriété remarquables, une jolie science du cadrage et une très belle lumière. Et quelle magnifique scène finale bouleversante ! À la fin, les larmes coulent naturellement…
Il m’a fait penser à l’amour de Dieu
The Quiet Girl est tout simplement une merveille de simplicité, de tendresse, d’humanité et d’émotion. Un film touché par la grâce, qui parle de l’enfance, et plus particulièrement de l’amour et de l’attention dont chaque enfant a besoin, mais qui parle aussi de maternité et de paternité. Ces thématiques universelles évoquent le besoin fondamental que nous avons tous d’aimer et d’être aimé... Y a-t-il, dans la vie, plus important que l’amour ?
Pour moi, je l’ai reçu comme une véritable parabole, bouleversante, qui me rappelle combien il est important de trouver l’amour vrai et inconditionnel de celui qui m’aime tel que je suis, pour être capable, un peu, d’aimer à mon tour.