Lutter contre l’épuisement parental

Complet Éducation - Famille

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Après une semaine bien chargée, je rêve de me réveiller plus tard, prendre un café en terrasse, flâner… La liste est longue mais la réalité me rattrape vite.
Enfant terrible 7 h : entrée fracassante de mon enfant qui réclame d’une voix tonitruante son petit déjeuner. Ma routine commence : m’occuper de lui, du ménage, des lessives, des courses, l’emmener à ses activités, finir de corriger mes copies… Malgré tout l’amour que je porte à ma petite boule d’énergie, je me rends vite compte que je suis épuisée, physiquement et moralement, par ce rythme effréné. J’ai besoin d’une pause, mais en ai-je le droit ?
Après avoir discuté avec plusieurs parents, je me suis aperçue que je n’étais pas la seule à être épuisée. J’ai donc cherché quelques pistes pour éviter l’épuisement parental.

Prendre du temps pour soi

Boire un café avec des amis, profiter d’un massage, faire du sport… Peu importe le temps que l’on s’accorde et l’activité choisie, il est bon de penser à soi pour mieux prendre soin des autres. Le samedi matin, mon Église propose des séances de sport. Elles ont lieu à ciel ouvert, dans un petit parc agréable. Ce moment m’aide à évacuer le stress de la semaine et la fatigue accumulée.

Savoir déléguer

Certaines tâches comme le ménage, les courses, déposer les enfants à leurs activités, etc., peuvent être confiées à une tierce personne volontaire. Pour ma part, c’est LE point sur lequel j’ai dû travailler le plus. Je suis de nature à prendre les choses en main et j’aime que tout soit fait selon MES critères. Cependant, je me suis vite rendue à l’évidence : seule, je ne pouvais pas tout gérer ; j’étais vite submergée. Laisser faire les autres implique, certes, d’accepter que tout ne sera pas fait comme NOUS aimerions, mais cela permet de souffler, de prendre du recul et d’avoir du temps pour soi.

Confier son enfant à une association

Soit pour quelques heures ou quelques jours lors des temps de vacances. La séparation peut être bénéfique tant pour nous que pour eux. Nous les retrouverons avec plaisir en sachant qu’eux aussi se sont amusés. À condition de bien choisir les structures et l’environnement dans lequel ils évolueront.

Savoir en parler

Partager ce que l’on vit avec d’autres personnes, que ce soit la famille, les amis, voire une association ou même des professionnels, constitue un bon sas de décompression. Cela permet de relativiser, trouver des solutions, des pistes et se sentir moins seuls.

Ma conclusion

Oui, j’ai le droit à une pause, elle est d’autant plus nécessaire si je ne veux pas m’épuiser. Elle est bénéfique pour moi-même et pour mes relations familiales.
Soyons bienveillants envers nous-même, tout comme nous le sommes envers nos enfants, afin d’être des parents épanouis et heureux qui profitent pleinement des temps en famille.

Virginie Doltaire, enseignante

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