20 août 1153. Bernard de Clairvaux

publié le 20 August 2021 à 02h01 par José LONCKE

20 août 1153. Mort de Bernard de Clairvaux

20 août 1153. Bernard de Clairvaux

le "Salve, caput cruentatum" est un hymne attribué à Bernard de Clairvaux. En voici une version enfrançais. Elle est d'Alexandre Vinet : "Sous ton voile d'ingominie".

Sous ton voile d'ignominie,
Sous ta couronne de douleur,
N'attends pas que je te renie,
Chef auguste de mon Sauveur!
Mon oeil, sous le sanglant nuage
Qui me dérobe ta beauté,
A retrouvé de ton visage
L'ineffaçable majesté.

Jamais dans la sainte lumière,
Jamais dans le repos du ciel,
D'un plus céleste caractère
Ne brilla ton front immortel;
Au séjour de la beauté même,
Jamais ta beauté ne jeta
Tant de rayons qu'au jour suprême
Où tu gravis le Golgotha.

Vous qui d'extase et de prière
Remplissez vos jours infinis,
Adorant le Fils dans le Père,
Aimant le Père dans le Fils,
Anges! au palais de la gloire,
Vous semblait-il plus radieux
Que sur ce bois expiatoire
Et sous la colère des cieux?

Son supplice aujourd'hui consomme
Cette grandeur née au saint lieu,
Et l'opprobre du Fils de l'homme
Est la gloire du Fils de Dieu.
« Je suis amour », a dit le Père,
Et, quittant le divin séjour,
Jésus-Christ vient dire à la terre :
« Je suis son Fils, je suis amour. »

Que sur tes yeux, ô divin Frère!
Mes yeux attachés nuit et jour
Y boivent la douce lumière,
La douce flamme de l'amour.
Mêle ta vie avec ma vie,
Verse tout ton cœur dans mon cœur;
Détruis dans mon âme ravie
Tout désir d'un autre bonheur!

En voici un autre dont les paroles sont de Théodore Monod (d’après Bernard de Clairvaux)

 De Jésus la souvenance (AF 539)
De Jésus la souvenance
Donne à l'âme un vrai bonheur
Douce en est la jouissance,
Mais sa divine présence
Du miel passe la douceur,
Du miel passe la douceur.

Non, rien de plus agréable
Ne se chante en aucun lieu,
Point de parler plus aimable,
De penser plus délectable
Que Jésus, le Fils de Dieu,
Que Jésus, le Fils de Dieu.

Jésus, même le rebelle,
Dès qu'il t'implore est sauvé;
Mais, si ta grâce est fidèle
Pour qui te cherche, qu'est elle
Pour celui qui t'a trouvé!
Pour celui qui t'a trouvé!

La langue ne peut le dire,
Ni la plume l'exprimer;
Qui vers Jésus se retire
N'a point de mot pour décrire
Ce que c'est que de l'aimer,
Ce que c'est que de l'aimer.

Sois, ô Jésus! notre joie,
Toi qui seras notre ciel,
Et qu'au terme de la voie
Ta gloire en nous se déploie
Dans ton royaume éternel,
Dans ton royaume éternel.


 

 

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