8 octobre 1797. Félix Neff, l‘apôtre des Hautes-Alpes.

publié le 8 October 2023 à 02h01 par José LONCKE

12 avril 1829. Félix Neff, l‘apôtre des Hautes-Alpes.

Félix Neff (1797-1829), né le 8 octobre 1797, est décédé le 12 avril 1829. C'est l ‘apôtre des Hautes-Alpes.

Félix Neff, né en Suisse en 1798, est un pasteur protestant. C’est après la lecture d'un petit traité, « Le miel découlant du rocher », qu’il passe par une conversion personnelle profonde et qu’il décide de consacrer sa vie à l'annonce de la Parole de Dieu.
Il vient s’installer en France. N'ayant fait aucunes études régulières, il lui est difficile, voire impossible, de s'y faire reconnaître comme pasteur. Il est simplement toléré. Après plusieurs séjours dans le Dauphiné, il choisit alors de travailler dans les Hautes-Alpes, où il s’efforcera de communiquer sa bouleversante découverte de l‘évangile aux descendants des Vaudois ( haute Durance, le Queyras, la vallée de Fressinières, le Champsaur).

Ces gens semblaient insensibles mais il ne se lassa pas. Félix Neff va alors essayer d’améliorer la vie des habitants et de les rétablir dans la foi de leurs ancêtres vaudois. Il va donc, pour cela, œuvrer dans plusieurs directions.
Dans un premier temps, il va privilégier l’instruction de ses paroissiens. Lui-même donne des leçons à tous ceux qui veulent bien en recevoir, aussi bien grands que petits. Puis il fait venir des instituteurs à Dormillouse – un hameau de Fressinières –, et commence l’installation d’une école. Les cours n’ont lieu cependant qu’en hiver, car tous les enfants travaillent pendant les beaux jours. Un an après, il fonde enfin une École Normale destinée à fournir des instituteurs à tous les villages de la paroisse.
Félix Neff va également s'attacher à permettre aux habitants des vallées d'améliorer leurs techniques agricoles. Il les aide à mieux cultiver la pomme de terre et les encourage à irriguer leurs prairies.
Enfin, il va évangéliser ses paroissiens, puis les former. Son enseignement est simple mais complet, couvrant la totalité de la doctrine chrétienne, de la chute au salut. Il prêche Christ et Christ crucifié, il insiste sur la conversion et la décision personnelle. Il ne veut point entrer dans les polémiques doctrinales nombreuses à l'époque.
Le catéchisme a lieu le soir puisque dans la journée, chacun travaille. Neff met aussi en place également des réunions d'édification mutuelle, comme il en avait eu l'expérience dans une autre paroisse à Mens. Il passe les veillées dans les étables : on y chante des psaumes, il explique quelques paroles de la Bible. Ailleurs, c'est à l'auberge qu'on se réunit et Neff y partage l’Écriture.

Il vit enfin le Réveil arriver et les conversions se multiplier.

Épuisé par le travail  (à la fois médecin, pionnier, architecte…), il mourra à trente-quatre ans. Ses dernières paroles furent : « L‘Évangile est vrai, vrai, vrai »
Une vie courte qui transfigura toute une région.

Source : Claude Martinaud, Félix Neff, site du Cnef

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail nous permet :

  • de vous reconnaitre et ainsi valider automatiquement vos commentaires après 3 validations manuelles consécutives par nos modérateurs,
  • d'utiliser le service gratuit gravatar qui associe une image de profil de votre choix à votre adresse e-mail sur de nombreux sites Internet.

Créez un compte gratuitement et trouvez plus d'information sur fr.gravatar.com

Chargement en cours ...