Dans cette livraison des Cahiers, nous vous proposons des articles qui portent sur des questions essentielles et d’autres sur des situations plus particulières.
Le congrégationalisme est une formule que l’on retrouve à toutes les sauces. Mais reconnaissons que, du côté de ses adversaires comme de celui de ses défenseurs, cette conception de l’Église est souvent caricaturée. C’est le mérite du texte d’Alain Nisus de « remettre les pendules à l’heure ».
Fait-on encore des visites dans nos Églises ? Cela n’est pas si sûr et reconnaissons que les situations sont variées et qu’elles ont beaucoup changé, surtout dans les grandes villes, depuis un siècle. Mais l’approche psychologique que nous propose Susan Clifton ne concerne pas que les visites classiques, mais l’ensemble des relations dans les Églises.
L’ecclésiologie et les relations sont de tout temps. Mais l’actualité nous pose parfois des questions plus spécifiques. La crise dont il est si largement question dans tous les médias et dont les conséquences se font partout sentir, que pouvons nous en dire ? L’Église a-t-elle un message à apporter sur ce sujet ? C’est à cette question que tente de répondre Christophe Hahling.
Enfin, l’Évangile est toujours confronté à nos cultures. C’est dans nos pays aussi que les questions peuvent se poser, par exemple dans les Églises de culture hmong, en France. Mais à travers le prisme de cette petite minorité, c’est la question du rapport de toutes nos Églises à toutes les cultures qui se pose.
Les Cahiers n’ont pas la prétention d’exercer un magistère dans les Églises, pas même quant à la définition du congrégationalisme. Sur ce sujet comme sur les autres, vous avez le droit de penser autrement ou de vouloir proposer des questions ou des précisions. Dans ce cas, à vos plumes ou vos claviers. Nous serons toujours heureux de prendre en compte vos courriers.
Bonne lecture !
Louis Schweitzer