La découverte d’un Dieu tangible

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La découverte d’un Dieu tangible

Je suis tombé, un jour, sur quelqu’un qui m’a parlé de Dieu. On s’est d’abord disputé car il était têtu, tout comme moi ! Il me fallait ça, quelqu’un qui ose me tenir tête. Et il a fini par me déstabiliser. Il m’a dit des choses qui m’ont touché. Il avait vu notamment que j’étais comme lié. J’en avais bien conscience. Il avait vu juste. Je sentais qu’il avait une connaissance qui le dépassait lui-même. Il y avait quelque chose ou quelqu’un de plus grand que lui.

À nouveau, il fallait que je voie de quoi il retourne. Je l’ai suivi dans une église évangélique. Il allait y prier avec d’autres. Et là j’ai senti plein de choses se passer en moi, peut-être parce que j’étais déjà très sensible à une réalité invisible. À l’instant même où j’ai mis les pieds dans ce lieu, j’ai su qu’il y avait quelque chose de spécial. Je sentais une Présence, bonne et puissante. Si l’on n’est pas croyant et que l’on entre dans un lieu où sont rassemblés des chrétiens, on s’imagine qu’on a affaire à une association comme une autre qui se rassemble dans un local appelé « église ».

Mais c’est bien plus que cela. Jésus n’a-t-il pas dit : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux »(1) ? Je suis revenu plusieurs dimanches d’affilée. Le pasteur parlait toujours de Jésus, du Saint-Esprit, de guérison aussi, toutes choses dont je n’avais jamais entendu parler ou si peu. Je me suis dit : « Mais attends, là, c’est du concret, Toycan ! C’est pas de la philo qu’il te fait ». C’est justement ce que je cherchais. J’avais besoin d’un Dieu vivant. J’étais content d’être là. J’ai continué à fréquenter cette église, mais je ne voulais pas me laisser approcher. Je voulais croire en Dieu, mais il n’y a que lui-même qui peut te permettre d’accéder à lui. Tu ne peux pas le faire par tes propres forces. C’est Dieu qui a fait le premier pas vers nous et qui nous a choisis.

- N’étais-tu pas dans une situation analogue à celle des disciples d’Emmaüs(2) qui, déçus par la mort de leur maître, avaient besoin d’avoir l’esprit ouvert pour comprendre les Écritures ?

- Exactement ! Je ne dis pas que j’ai entendu directement la voix du Seigneur, ce n’est pas ça, mais il a parlé à mon cœur. C’est une grâce qu’il m’a faite. C’est ce qu’on appelle une conversion. Le Seigneur nous connaît, et Jésus dit que ses brebis entendent sa voix et le suivent(3). Quand tu fais partie de la bergerie, tu reconnais la voix du berger. Jésus s’est qualifié lui-même de bon berger. On peut donc reconnaître sa voix. Et je l’ai reconnu.

Auteurs
TOYCAN

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Informations complémentaires

(1) Matthieu 18.20.
(2) Luc 24.13-35.
(3) Cf. Jean 10.

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