Dieu, un Père, un ami
On l’aura compris, Djamila, vous êtes chrétienne. Mais ce que les apparences ne disent pas, c’est que vous êtes également arabe, d’origine algérienne. Voudriez-vous partager votre cheminement, parfois douloureux ?
Je suis chrétienne, en effet, et ce depuis des années. Avant, j’étais musulmane sans vraiment l’être. Par tradition. Je faisais le ramadan, par exemple. Et puis, un jour, un ami m’a parlé de Jésus-Christ. Et d’un Dieu d’amour qui me comprenait et qui savait qui j’étais vraiment. Cela tombait bien, parce que j’étais en pleine souffrance. J’étais toute seule à Paris, rejetée par mes parents parce que j’étais partie de la maison. J’étais désespérée, je voulais vraiment en finir. C’est à ce moment-là que j’ai repris contact avec cet ami qui m’avait parlé de Dieu. Il s’appelait Philippe. Il était devenu chrétien pendant la période où je l’avais perdu de vue. Et voilà qu’il m’apprend ce que Dieu avait fait dans sa vie. C’était authentique, parce que je savais ce qu’il était avant. Je le voyais transformé, radieux, il respirait la paix. Ce qui était loin d’être mon cas ! Le Dieu dont il me parlait pouvait-il m’aider ? Je n’avais pas vraiment d’amis à l’époque et Dieu était pour moi lointain. On ne m’avait jamais parlé d’un Dieu d’amour qui puisse être proche de moi, comme un ami.
Dans les griffes de l’occultisme
C’est pendant cette période que vous allez pratiquer l’astrologie. Pourquoi ?
Comme ça ! Je cherchais un but à ma vie. Au départ, je me cantonnais à la rubrique astrologique des journaux. On nous prédit toujours de bonnes choses ! C’est souvent : « Demain, ça ira mieux ! » Ensuite, j’ai consulté des voyants, et ce de plus en plus souvent.
Ce que vous lisiez dans les journaux, vous y croyiez ?
Je me suis mise à y croire, au point de m’abonner à des revues d’astrologie. J’ai claqué un fric fou ! J’allais...