Vous souvenez-vous de vos rêves ? Généralement, les miens s’évaporent quelques minutes après que j’ai mis les pieds hors du lit. C’est parfois bien frustrant. Il y en a certains que j’aimerais en effet prolonger.
Le rêve que Martin Luther King a partagé il y a 50 ans à la face du monde était différent. Ce n’était pas non plus une rêverie ou une vague espérance. C’était au contraire un objectif longuement mûri. Pour le voir se réaliser, il était du reste prêt à lui consacrer toute son énergie.
Hélas, le rêveur d’une humanité réconciliée avec elle-même est devenu trop gênant. On l’a fait disparaître.
Martin Luther King a dit un jour : « Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre ».
Pouvez-vous vous arrêter et relire cette phrase pour vous en imprégner ?
Qu’a-t-il voulu dire ?
Êtes-vous d’accord ? Beaucoup ? Un peu ? Pas du tout ?
Réfléchissez… Discutez-en.
Nous avons tous des rêves, ils sont plus ou moins conscients. N’est-ce pas notre devoir de vérifier ce qu’ils valent vraiment ?
Est-ce de vos prochaines vacances que vous rêvez ou de gagner au loto ? De votre maison, de votre retraite ou de votre prochain gadget à la mode… ?
Alors que nos sociétés continuent à exploiter et à épuiser notre planète et que des millions d’êtres humains meurent à côté de nous faute de manger à leur faim, que sont nos rêves ? Que valent-ils? Que faisons-nous ?
Nous aurons un jour des comptes à rendre de notre vie. Soyons certains d’avoir bien choisi notre rêve et que nous mettons bien toute notre énergie pour le voir se réaliser.
Georges Mary