Little Miss Sunshine

Dans la famille Hoover, Richard, le père, est un coach un peu raté qui rêve de faire publier son livre « Parcours vers le succès en 9 étapes ». Sheryl, la mère, s’efforce de défendre tout le monde, y compris son frère, Frank, spécialiste de Proust et suicidaire, tout juste sorti de l’hôpital. Du côté des enfants, Dwayne est un adolescent qui a décidé de ne plus dire un mot jusqu’à ce qu’il soit pris dans l’Air Force Academy, et Olive, 7 ans, rêve de devenir reine de beauté. Sans oublier le grand-père, Edwin, un personnage grossier, qui vit avec la famille depuis qu’il a été expulsé de sa maison de retraite.

Tout ce petit monde se retrouve embarqué dans un long voyage, entassé dans un vieux combi Volkswagen, pour accompagner Olive qui a miraculeusement décroché une invitation à concourir pour le titre de Little Miss Sunshine en Californie.

Little Miss Sunshine est un road movie très drôle, une comédie à la fois tendre et caustique, autour d’une famille un peu dingue et franchement dysfonctionnelle, mais terriblement attachante, incarnée par une formidable troupe de comédiens, toutes générations confondues.

Les aventures tragi-comiques de la famille Hoover permettent d’aborder de nombreux thèmes autour de la famille, l’amour, l’échec et la réussite, le sens de la vie, la mort… Elles proposent aussi, au passage, un regard assez caustique sur le « rêve américain », la normalité et les apparences. Les liens intergénérationnels sont au cœur du film. Même s’ils sont un peu contraints dans la famille, ils n’en sont pas moins essentiels et structurants. Finalement, dans cette famille de bras cassés, c’est bien la solidarité entre tous, entre les générations, qui leur permet d’affronter la vie, ses épreuves et ses désillusions.