Soumission

Complet Des mots pour dire la foi

Notre société a peur de ceux qui se soumettent à Dieu, corps et âme. Et ce d’autant plus que l’homme se croit maître de son destin.

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Soumission

Un vieux musulman africain s’inquiétait de voir que son fils s’intéressait au christianisme. Un de ses amis lui di : «Ne t’inquiète pas et paie-lui un voyage en Europe! «Comment? - répondit le vieil homme - lui payer un voyage alors qu’il est sur le point de trahir la foi de ses pères? «Fais-moi confiance – lui dit son ami - quand il verra comment vivent ces insoumis, il laissera tomber cette religion».

Imaginez en effet la déception de quelqu’un qui, après avoir été touché par les paroles du Christ, découvre le quotidien dans les pays soi-disant chrétiens. D’ailleurs qui oserait aujourd’hui parler, dans ces pays, de soumission? Le mot résonne comme une défaite pour nos contemporains. Il semble réservé aux vaincus. Ceux qui sont soumis, ce sont apparemment les faibles, et naturellement, les hommes préfèrent être du côté des vainqueurs.

L’Occident aime les vainqueurs et les insoumis

«Ni Dieu, ni maître», voilà le slogan qui pourrait résumer l’attitude générale de nos contemporains. Jésus lui oppose un autre slogan qui devrait faire réfléchir «soumis» et «insoumis»: «Nul ne peut servir deux maîtres» (1). Le message est clair : la création entière est soumise à la vanité (2) et les êtres humains doivent se tourner vers Dieu pour être délivrés de cet esclavage. Alors que l’homme pense être libre et qu’il pense faire partie des insoumis, il est sous la domination du diable (3), incapable de faire le bien qu’il voudrait faire (4).

Tant que nous n’appellerons pas Dieu à l’aide pour lui donner notre vie entière, nous resterons soumis à nos passions. Nous aurons pour dieu notre ventre (5).

Mais si les Écritures s’adressent aux «insoumis», elles n’oublient pas ces «soumis»qui obéissaient scrupuleusement à la loi de Dieu et qui pensaient pouvoir être sauvés ainsi. Ces religieux qui croyaient connaître Dieu se trompaient sur lui. Jésus et l’apôtre Paul leur rappelleront qui sont les véritables enfants d’Abraham puisque le salut ne s’obtient ni par l’obéissance ni par la naissance mais par la foi (6). Ainsi, la véritable soumission à Dieu est une attitude de reconnaissance pour le salut qu’il accorde gratuitement et définitivement. Un salut que je ne méritais pas.

Se soumettre à Jésus le Christ (7), ce n’est donc ni une défaite, ni une trahison. Il s’agit plutôt de s’associer à sa victoire puisque, même si nous ne le voyons pas encore, Dieu n’a rien laissé qui reste insoumis au Christ (8).

Auteurs
Pascal GONZALEZ

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