
Les films de guerre nous captivent non seulement parce qu’il y a de l’action intense, mais aussi parce qu’ils nous confrontent à l’atrocité meurtrière des uns et au courage héroïque des autres. De plus, comme le danger est passé (films historiques) ou qu’il est inventé (œuvres de fiction), le frisson ne coûte pas cher : il est même très agréable.
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Pour nos amis ukrainiens, il ne s’agit plus de cinéma. En France, les attentats du 13 novembre 2015 avaient fait 130 morts et 413 blessés. Plus de six ans après, le pays en reste traumatisé. En Ukraine, le Bataclan, c’est tous les jours, et dans la plupart des grandes villes. À quoi il faut ajouter les logements détruits, les familles séparées, les maris morts ou mutilés au combat, la terreur des bombes, l’incertitude absolue du lendemain.
À l’heure où j’écris, aucune...