Chers lecteurs et chères lectrices,
Il y a peut-être parmi vous de futurs contributeurs ou contributrices !
Vous êtes-vous déjà demandé comment être publié dans Hokhma ? C’est relativement simple. Il vous suffit de produire un article compris généralement entre 3000 et 9000 mots, en respectant les standards de formes universitaires et de nous soumettre votre texte qui sera ensuite étudié par notre comité de lecture. Il est aussi possible de nous soumettre un projet de rédaction d’article, si ce projet est suffisamment documenté et appuyé par un plan détaillé(1). Facile n’est-ce pas ?
C’est ainsi que plusieurs auteurs nous ont soumis leur contribution et c’est avec reconnaissance que nous publions leurs travaux dans ce numéro.
De fait, le N°122 de Hokhma que vous tenez à présent se caractérise par sa diversité. Divers sujets et différentes approches qui, ensemble, couvrent quelques-uns des grands domaines de la théologie et des sciences religieuses : exégèse, histoire, sotériologie, théologie pratique, oecuménisme et relations entre judaïsme et christianisme.
- Elisabeth Schulz ouvre ce numéro avec le texte biblique d’Esaïe 42 dont elle nous livre l’analyse littéraire pour montrer la façon dont ce passage révèle, comme dans un diptyque, le « Serviteur » à la fois comme héros guerrier et comme personnage pacifique subissant la souffrance, à l’image du Christ qu’il préfigure.
- Michaël Girardin nous offre ensuite une étude historique sur le contexte socio-économique du temps de Jésus. L’auteur s’oppose à l’idée communément admise selon laquelle Jésus serait un révolutionnaire dans un contexte d’oppression fiscale à l’époque où la Judée était sous le contrôle de l’empire romain.
- Charles Burgunder revient, pour sa part, sur un sujet théologique qui fait toujours l’objet de débat, à savoir la question de l’élection divine (la « rédemption particulière ») et du libre arbitre humain. L’auteur nous présente ici sa synthèse personnelle entre théologie « calviniste » et « arminienne » avec des pistes de réflexion sur la portée du sacrifice de Christ.
- Michel Siegrist nous conduira sur d’autres sentiers pour nous parler de la formation pratique des pasteurs. Nous pourrions dire à ce stade : une fois que les bases de l’exégèse, de l’histoire et de la sotériologie sont acquises, comment bien former les ministères pastoraux ? Ici nous verrons que la formation professionnelle va de paire avec l’identité en Christ.
- Christian Osorio nous présente dans sa contribution le processus méthodologique de sa thèse de doctorat, laquelle s’intéresse aux relations entre judaïsme et christianisme par le dépouillement détaillé de trois revues de théologie protestante : La Revue Réformée, Etudes Théologiques et Religieuses et La Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse, entre 1962 (Vatican II) et 2012.
- Evert van de Poll vient faire comme une suite logique et chronologique à l’article précédent en nous proposant un résumé du symposium organisé en juillet 2022 à Vienne sur le thème « Jésus - aussi le Messie pour Israël ? » et qui regroupait des théologiens catholiques et des représentants du mouvement juif messianique. L’auteur souligne en même temps les principaux enjeux (théologiques, missiologiques, oecuméniques) liés au dialogue avec les Juifs messianiques.
Les lecteurs qui s’intéressent à ce sujet pourront aussi consulter les chroniques de livres où deux ouvrages présentés sont liés à ce thème : « Jésus, roi des Juifs ? » par James Patrick et « Le mystère de l’olivier » par Johannes Fichtenbauer.
Encore merci à tous ces auteurs d’avoir participé à la riche diversité de ce numéro.
Et si vous appréciez ces contributions, n’hésitez pas à vous abonner à la revue Hokhma (ou pensez à renouveler votre abonnement), cela nous sera d’une grande aide pour continuer à publier du contenu stimulant pour la réflexion théologique.
Michaël de Luca, président du comité de rédaction.