Il n'y a pas longtemps, j'ai rappelé dans mon église un dimanche matin quelques unes des promesses que Jésus a faites avant de quitter ce monde.
Par exemple : "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde". Ou encore : "Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux".
J'ai ensuite demandé : que feriez-vous si vous appreniez que Jésus n'était pas parmi nous ?
Une dame a aussitôt répondu : je partirais tout de suite d'ici
Je vous avoue que je ne m'attendais pas à une réponse aussi rapide et radicale. J’aime bien en effet retrouver les gens de mon église le dimanche : on n'y fait et entend que des choses agréables, on sympathise, on crée des liens entre nous, nous prenons des nouvelles les uns des autres, nous chantons, nous prions, nous communions…. C'est plutôt bien dans une société qui nous encourage à ne penser qu'à nous-mêmes.
Et voilà que cette dame me dit en 1 seconde que si Jésus n’est pas parmi nous, elle se fiche de ce que nous faisons ensemble le dimanche. Elle, elle s’en va !
Plus j'y pense, plus je pense que son attitude est juste même si elle me fait mal quelque part.
C'est peu important que les fondateurs de religion soient morts et enterrés. Ils ont partagé le sort de tous les hommes et leur religion peut fonctionner sans eux.
Par contre, si Jésus n'est pas vivant aujourd'hui, s’il n’est donc pas en mesure d'honorer ses promesses, alors, tout le christianisme se désagrège. Il ne reste plus que quelques morceaux de morale ou de poésie, des gens de bonne volonté, de l’histoire, ….
L’apôtre Paul avait dit lui : « Si Jésus n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés ».
Cette dame l’avait bien compris.