14 décembre 1836. Frances Havergal
Frances Ridley Havergal (1836-1879) est une poétesse anglaise, auteure de cantiques célèbres.
Née le 14 décembre 1836, fille d'un pasteur épiscopalien, Frances étudia en Angleterre et en Allemagne .a l'âge de trois ans, elle savait lire. Douée en langues, elle maîtrisait le français, l'allemand, l'italien, le latin, le grec et l'hébreu. Elle fut d'ailleurs professeur de grec et d'hébreu.
Elle était aussi très appréciée comme chanteuse et comme pianiste. Une brillante carrière s'ouvrait devant elle, mais elle considérait tous ces dons comme des talents qu'elle devait utiliser pour le service de Dieu. c'est pourquoi elle ne chantait que des cantiques, enseignait dans une Ecole du dimanche, écrivait des lettres, des traités et des livres d'évangélisations et des livres pour enfants.
Son cantique de consécration, un des plus beaux hymnes de consécration à Dieu a été écrit en 1874 : "Take My Life and Let it Be". Il a été traduit par Ruben Saillens (A Toi la Gloire 285)
Prends ma vie, elle doit être
A Toi seul, ô divin Maître,
Que sur le flot de mes jours,
Ton regard brille toujours !
Que mes mains, à ton service,
S'offrent pour le sacrifice,
Qu'à te suivre pas à pas
Mes pieds ne faiblissent pas !
Prends ma voix et qu'elle chante
Ta grâce auguste et touchante.
Par mes lèvres, que ton Nom
Parle aux pécheurs de pardon!
Que mon esprit s'illumine
De ta sagesse divine ;
Prends mon argent et mon or
Et toi seul, sois mon trésor.
Que ma volonté devienne
La servante de la tienne ;
Fais ton trône de mon cœur :
Il t'appartient, bon Sauveur.
Qu'ainsi mon amour répande
A tes pieds son humble offrande.
Prends-moi dès mes premiers jours!
Tout à toi seul pour toujours!
On raconte qu'un pasteur demandait d'être attentifs aux paroles de la quatrième strophe et de ne la chanter que s'ils étaient d''accord avec les paroles. il paraît que, à cette strophe, on n'entendait plus que le jeu de l'orgue !
Un autre poème de Frances Havergal est devenu célèbre : "I am trusting Thee, Lord Jesus". Il exprime la confiance en Christ pour le salut, pour être guidé chaque jour, et pour recevoir la force et les paroles nécessaires. Il a été traduit par Ruben Saillens (Ailes de la Foi 248) :
Apporte sur le Calvaire
Tes pesants fardeaux,
Là, tu trouveras, mon frère,
Le repos.
C'est moi, c'est moi qui console !
Quelle est cette voix ?
D'où viens-tu, douce parole ?
De la croix !
Regarde ma main percée,
Mon côté sanglant,
Pour toi, pauvre âme angoissée,
cœur tremblant !
Voilant mes splendeurs divines
Sous l'horrible affront,
Pour toi saignent les épines
Sur mon front !
Ah ! quand même, pour te suivre,
Il faille souffrir,
Pour toi, Sauveur, je veux vivre
Et mourir !
Car tu soutiendras ma tête
Dans les grandes eaux,
M'ouvrant, après la tempête,
Le repos !