4 avril 1571. Viret le réformateur de Lausanne et du Béarn

publié le 4 April 2024 à 02h01 par José LONCKE

4  avril 1571. Viret le réformateur de Lausanne et du Béarn

4  avril 1571, mort de Viret le réformateur de Lausanne et du Béarn.

L‘ancien chancelier bernois, Nicolas Zurkinder,  apprenant son décès, écrivit à Th: de Bèze :

„J‘ai pleuré, non ce frère affranchi désormais des misères de ce bas monde, mais sur l‘Église, privée d‘un tel serviteur. Je m‘affligerais sans mesure si je ne savais qu‘il est auprès du Seigneur, où j‘espère rejoindre bientôt l‘exilé d‘autrefois dans la maison du Père“.

Début de l'Article de la Revue Réformée (n° 258) :

Pierre Viret est né en 1511 à Orbe, ancienne cité romaine et burgonde située au pied du Jura, englobée aujourd’hui dans ce qui est le canton de Vaud. Son père était drapier et ses parents tous deux de pieux catholiques romains. Lorsqu’il eut terminé sa scolarité dispensée dans son bourg natal, ses parents l’envoyèrent, en 1527 à l’âge de 16 ans, poursuivre ses études à Paris et parfaire son éducation, ceci en vue de la prêtrise. A Paris, il suivit la discipline académique très stricte du Collège Montaigu, institution fréquentée par certains étudiants par la suite devenus célèbres : notamment Jean Calvin (1509-1564), le réformateur de Genève, et Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de l’ordre des jésuites. Pendant ses années parisiennes, Viret n’a pas seulement reçu une excellente formation intellectuelle et acquis les débuts de ce savoir encyclopédique qui caractérise tous ses écrits, mais il a également fait d’énormes progrès dans la connaissance des langues anciennes, ce qui fera de lui non seulement un latiniste de premier ordre, mais aussi un pasteur tout à fait à l’aise en hébreu et en grec. Cependant, ce qui fut pour lui d’une importance capitale, ceci dans le contexte de la discipline rigoureuse du Collège Montaigu éclairée par les feux qui consumaient les premiers martyrs français de la Réforme, est qu’alors Viret ouvrit les yeux sur les erreurs fatales de cette religion romaine dans laquelle il avait été élevé. C’est ainsi qu’il se rendit compte du besoin d’un Sauveur personnel, d’un Rédempteur capable de le délivrer de la condamnation qu’un Dieu saint prononce si justement sur le pécheur. Après un combat intérieur douloureux et difficile, il parvint à une foi salvatrice en son Sauveur, l’unique Médiateur entre Dieu et les hommes, le Seigneur Jésus-Christ, Dieu le Fils fait homme (...)


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