6 novembre 1752. Ralph Erskine

publié le 6 November 2022 à 01h01 par José LONCKE

6 novembre 1752. Ralph Erskine


Ralph Erskine (15 mars 1685- 6 Novembre 1752), était un pasteur écossais, connu avec des hommes comme Thomas Boston et son frère  aîné Ebeneezer Erskine comme l'un des hommes qui prirent parti pour la justification par la foi seule et contre la propagation du légalisme et de l’Arminianisme dans l'église presbytérienne écossaise du 18ème siècle. Ses œuvres se composent de sermons.  Il est moins connu pour son œuvre poétique : ses paraphrases poétiques et sonnets tirés de l'Évangile. Pourtant quelques-uns de ses merveilleux poèmes sont encore imprimés. En voici un exemple:

Ralph Erskine Sonnet IX (1793) : Christ the Beliver’s adorning Garment

Yea, thou excell'st in rich attire
     The lamp that lights the globe
Thy sparkling garment heav'ns admire,
     Thy husband is thy robe.

This raiment never waxes old,
     'Tis always new and clean:
From summer-heat and winter-cold,
     Thy husband can thee screen.

All who the name of worthies bore,
     Since Adam was undrest,
No worth acquir'd, but as they wore
     Thy husband's purple vest.

This linen fine can beautify
     The soul with sin begirt.
0 bless his name, that e'er on thee
     Thy husband spread his skirt.

Are dunghills decked with flow'ry glore,
     Which Solomon's outvie: :
Sure thine is infinitely more,
     Thy husband decks the sky.

Thy hands could never work the dress,
     By grace alone thou'rt gay.
Grace vents and reigns through righteousness,
     Thy husband's bright array.

To spin thy robe no more dost need
     Than lilies toil for theirs;
Out of his bowels ev'ry thread
     Thy husband thine prepares.


Christ est le vêtement qui orne le croyant
Oui, tu surpasses par ta riche tenue
Le luminaire qui éclaire le monde
Les cieux admirent tes vêtements étincelants,
Ton époux est ton habillement.

Ce vêtement jamais ne parait vieux,
Il est toujours neuf et propre:
Dans la chaleur de l'été et le froid de l'hiver,
Ton époux peut faire écran.

Tous ceux qui portaient un nom éminent,
Depuis qu’Adam fut dépouillé,
Aucune dignité n’ont acquise, uniquement ceux qui portaient
Le vêtement pourpre de ton époux.

Ce fin lin peut embellir
L'âme par le péché ceinte.
Bénis soit son nom, car un jour sur  toi
Ton époux a étendu son aile (2).

Les collines sont parées de composition florale,
Qui entrent en compétition avec Salomon :
Certainement ta gloire, est infiniment plus grande,
Ton époux pare le ciel.

Tes mains ne pourraient jamais produire l’habit,
Par la grâce seule tu es flamboyante.
La Grâce a libre cours et  règne par la justice (4),
Brillants atours de ton époux.

Pour filer ta robe tu n’as pas besoin
De travailler plus que les lis pour la leur;
De ses entrailles chaque fil
Ton époux te prépare.


NOTES :
(1) : Esaïe 54.5 « Car Celui qui t’a faite est ton époux, le Seigneur Tout-puissant le Saint d’Israël celui qui te rachète ».
(2) : Étendre le pan de son manteau, en promesse de mariage : Ruth 3.9 : Ézéchiel 16.8
(3) : Matthieu 6.28-29
(4) : Romains 5.21

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