Promenade des Anglais. La guerre à gagner

publié le 31 August 2016 à 15h45 par José LONCKE

Promenade des Anglais. La guerre à gagner
Autrefois, quand on parlait de la promenade des Anglais à Nice, cela évoquait un lieu privilégié, plutôt pour les gens qui ont les moyens comme on dit… Un lieu baigné de soleil où il fait bon vivre. Vacances, mer, plage, hôtels de luxe…

On ne pensera plus jamais à Nice comme avant

Il faut bien reconnaître que Nice et sa célèbre promenade font aujourd’hui penser à toute autre chose. Aujourd’hui, dès qu’on dit “promenade des Anglais” on pense à ce carnage sans nom, à ces dizaines de personnes, y compris des enfants et des bébés, broyées dans le sang par un camion fou. Cette promenade est devenue synonyme de terreur.

Même le 14 juillet ne sera pas épargné

Je me demande combien de temps il faudra pour que cette image s’efface, pour que ce souvenir s’estompe pour qu’on ne parle plus de Nice immédiatement pour redevenir ce qu’elle était jusqu’ici. Est-ce que ce sera même possible ? Aujourd’hui, j’en doute.

J’imagine aussi qu’il sera dorénavant difficile même de fêter dorénavant le 14 juillet sans penser à ce qui s’est passé à Nice en 2016.

Le terroristes ont-ils gagné?

La première question que je me pose, c’est de savoir si ceux qui ont commandité ces actes criminels ont atteint leurs objectifs…. Malheureusement, il me semble qu’il faut dire oui.

  1.    N’a-t-on pas dû supprimé des fêtes et événements que tout le monde attendait par crainte d’autres actions terroristes ?
  2.    Ils ont également réussi à entraîner nos autorités à prendre des mesures sécuritaires, et parfois discriminatoires, au détriment de cette liberté qui nous est si chère.
  3.    Ce n’est pas seulement la crainte qu’ils sèment, mais aussi des graines de haine à l’encontre d’une partie de la population. Tout le monde n’est pas armé pour résister aux amalgames, encore moins quand ce sont nos politiciens qui montrent le mauvais exemple. Le mal est fait : des gens sont stigmatisés alors qu’ils sont, eux aussi, d’abord des victimes.

La guerre à mener...

Je n’aime pas l’islam, qu’il soit dit radical ou pas. Je trouve que cette religion cache une partie importante de la vérité sur Dieu, sur Jésus, sur son amour et ce qu’il a fait pour nous. À mes yeux, il fait pire que de nous envoyer en arrière après le bon en avant que l’Évangile nous a fait faire. Mais je veux aimer ceux qui le pratiquent, donc aimer les musulmans. La plupart n’ont pas choisi cette religion. Ils sont nés dedans. Et certains d’entre eux sont sincères. Parfois bien plus que ceux qui se disent chrétiens.

Quand il y a eu l’attentat contre Charly hebdo, ma réaction a été d’inviter chez moi quelques jours après une famille musulmane de mon immeuble pour le goûter . Ma femme et moi leur avons fait un bon thé à la menthe et nous les avons écouté nous dire leur dégoût de ceux qui se disent musulmans et qui font de telles atrocités. C’est cette bataille là qu’il nous faut faire perdre à ceux qui sèment la haine.  La guerre de l’amour : aimer alors qu’ils veulent se faire détester, eux et leurs coréligionnaires.

C’est cette guerre-là qu’il nous faut gagner.

Ne l’attendons pas de ceux qui nous gouvernent. Commençons par nous-mêmes.

 

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