La célébration du mariage étendue au Pacs et au concubinage

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Michel Johner, La célébration du mariage étendue au Pacs et au concubinage,

Kerygma, Aix-en-Provence, 2002, 26 p.

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La célébration du mariage étendue au Pacs et au concubinage

L’auteur est doyen de la Faculté Libre de Théologie Réformée Aix-en-Provence et professeur d’éthique. Le titre de cette plaquette pourrait rebuter en faisant croire qu’il n’aborde que la question marginale d’une bénédiction des couples homosexuels. En fait il s’agit d’une utile petite synthèse de théologie et de pastorale de la bénédiction nuptiale qui en montrant la véritable nature de cette cérémonie permet ensuite de réfuter son application à des pacsés hétérosexuels ou à des couples homosexuels.

J’ai qualifié cette synthèse d’utile, ayant entendu plus d’une fois des pasteurs évangéliques demander « voulez-vous prendre pour épouse … » comme si le marié ne l’avait pas déjà fait à la mairie et dire indûment : « je vous déclare unis par les liens indissolubles du mariage » alors qu’en théologie protestante le pasteur ne marie pas et que Jésus envisage la possibilité de dissolution en cas d’adultère.

De ce point de vue, l’étude de Michel Johner est très profitable et mériterait d’être étudiée par beaucoup de conseils d’Église. Il donne même quelques conseils pastoraux utiles pour aider les pasteurs face à des demandeurs de bénédiction peu clairs : demander ce qui leur manquerait s’ils n’avaient pas de cérémonie religieuse plutôt que : quel est le sens de cette cérémonie pour vous (p.20 note 28).

Les évangéliques se sentiront moins concernés par le problème de la demande de cérémonie religieuse pour des couples homosexuels qui se pose aux Églises de tradition réformée ou luthérienne. Mais ils seront reconnaissants que Michel Johner ait pu ainsi contribué au débat interne à ces Églises. Il est d’ailleurs cité dans le dossier « Église et Société » du CPLR dans un passage des plus vigoureux où il affirme que bénir une union homosexuelle serait contrevenir au 3ème commandement et prendre le nom du Seigneur en vain (p.26). Avertissement qui a d’ailleurs été entendu puisque le document du CPLR se dit « réservé » sur cette dernière question.

Ce numéro n'est plus disponible au format papier.

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Commentaires

Nicole Theophile

25 January 2020, à 20:50

Merci à croire Publication d'avoir Publié cet article

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