Ils ont rencontré Jésus

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Des milliers de personnes ont eu la chance de rencontrer Jésus il y a 2.000 ans. Cependant, toutes ne l’ont pas vraiment saisie.

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Ils ont rencontré Jésus

Il m’a tout pardonné

Ne cherchez pas mon nom. Ici, à Béthanie, on m’appelle « la pécheresse », avec un ton de mépris. Hélas, je ne suis pas très fière de ma vie, loin d’être exemplaire.
Pourtant, depuis que j’ai entendu Jésus parler de pardon et de la possibilité de changer de vie, j’ai choisi de me détourner de ma mauvaise vie et de lui faire confiance.
Aujourd’hui, j’ai appris que Jésus est justement venu rendre visite à Simon pas loin de chez moi. Voilà une occasion rêvée pour le revoir, lui dire merci. Ma vie a tellement changé depuis que j’ai cru à ses paroles.
Je n’ose pas trop m’approcher. Je reste donc derrière Jésus. Aïe, l’émotion me prend, des larmes m’inondent les yeux et elles coulent sur les pieds de Jésus. Je n’ai rien d’autre que mes cheveux pour les essuyer. J’embrasse alors ses pieds et je les parfume.
Il fallait s’y attendre. C’est le tollé général. J’entends parler de mon métier de prostituée. Certains disent que c’est du gâchis, qu’on aurait pu donner l’argent du parfum aux pauvres. Je suis désemparée, attristée. Moi, qui croyais bien faire !
Heureusement, Jésus m’a comprise. En me montrant, il a dit à Simon devant tous ses invités :
« Ses nombreux péchés sont pardonnés, et c’est pour cela qu’elle a montré beaucoup d’amour. »
Il s’est ensuite tourné vers moi et il m’a dit : « Tes péchés sont pardonnés. »
Pouvais-je espérer mieux ? Ma vie ne sera plus jamais la même.
La pécheresse chez Simon

J’ai été lâche

J’avais pourtant bien commencé et répondu à l’appel de Jésus sans hésiter. Quelques heures avant que Jésus soit arrêté, je lui avais même promis que je le suivrais quoi qu’il arrive. Mais, cette nuit-là, j’ai prétendu à trois reprises que je ne le connaissais pas. Quelle honte !
Puis quelques jours plus tard, je pars pêcher avec mes amis. À l’heure de rentrer, un homme nous interpelle depuis le rivage : « Avez-vous du poisson ? » Nous sommes bien obligés de lui avouer que non. Il nous demande de jeter une nouvelle fois le filet. Et là, miracle, c’est une immense quantité de poissons qui affluent dans nos filets, et des gros.
C’est Jean qui a eu le déclic le premier. « C’est le Seigneur ! » me dit-il. Arrivés à terre, nous voyons que Jésus a préparé un repas. Le reconnaissant, sans oser y croire, nous n’arrivons pas à lui poser les questions qui nous brûlent le cœur. Nous n’étions pas bien fiers de l’avoir laissé seul devant la mort.
C’est Jésus qui a pris les devants. À la fin du repas, il m’a demandé à trois reprises si je l’aimais. Pourquoi cette insistance ? Pourquoi trois fois ? Comme s’il ne le savait pas ! J’étais dérouté, mais j’avais besoin de savoir que vraiment je l’aimais et que Jésus avait encore confiance en moi. Pour moi, c’est comme s’il avait ainsi effacé mes trois reniements d’un seul coup.
Jésus m’avait pardonné et m’offrait une nouvelle chance. Depuis lors, je ne peux plus m’empêcher de parler de lui à tout le monde.
Pierre

Finie ma fierté

J’étais un modèle pour tous les Juifs pieux : bonne ascendance, bonne éducation et d’une fidélité sans faille à notre religion. Je combattais même ces « christiens » qui prétendaient que leur Jésus était le Messie.
Alors que j’allais à Damas, bien décidé à débarrasser la ville de ces apostats, une lumière m’a aveuglé. Je tombe à terre et j’entends : « Saul, Saul, pourquoi est-ce que tu me fais souffrir ? » Je demande : « Qui es tu ? » Et la voix me répond : « Je suis Jésus », et me dit où aller. Je suis complètement désemparé. En plus, je suis devenu aveugle. Ce sont mes compagnons de route qui doivent me prendre la main pour me conduire.
Je n’arrête pas de prier et de chercher à comprendre ce qui m’est arrivé. Trois jours plus tard, un certain Ananias vient me voir. Il me dit que c’est Jésus qui l’envoie. Quand il pose sa main sur ma tête, des croûtes tombent de mes yeux. Je vois de nouveau. Mieux encore, je comprends que Jésus est bien le Messie promis par Dieu.
Changement total ! Après avoir persécuté les chrétiens, devenu l’un d’eux, j’annonce partout le message libérateur de Jésus. Pour lui, j’ai renoncé à tout ce qui faisait ma fierté. Je suis prêt à vivre et à mourir pour lui.
Paul

J’ai raté le rendez-vous

Vous ne me connaissez pas ? Ce n’est pas étonnant. Je ne sais pas vraiment moi-même qui je suis ni surtout où j’en suis.
Je suis né dans une famille riche et pieuse. J’ai suivi fidèlement et sérieusement ma formation religieuse. Pourtant, je ne suis pas satisfait, il me manque quelque chose. Mais quoi ? Mes biens devraient me permettre de tout acquérir, non ?
Tiens ? Voilà Jésus, le prêcheur. On en dit grand bien, on prétend même que ses réponses changent la vie. Et si je lui demandais ce qui me manque ?
Je lui demande : « Bon Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie avec Dieu pour toujours ? » Il me répond en parlant des commandements. En ai-je oublié ? Non, car je reconnais dans sa liste tous ceux que je suis déjà scrupuleusement. Je lui demande donc ce que je dois faire de plus. C’est là qu’il me surprend : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et donne l’argent aux pauvres… Ensuite, viens et suis-moi. »
Les pauvres ? J’ai fait ce que notre Loi prévoit : je leur ai donné l’aumône. Ce n’est pas suffisant ? Dois-je prendre le risque de me déposséder de tout ce que j’ai sans savoir ce qui va m’arriver ensuite ? Je dois encore réfléchir… Voilà déjà plusieurs jours et j’en suis toujours au même point.
Un jeune homme riche, mais un peu perdu

Je vois

Ce qui m’est arrivé est fabuleux. Je suis au bord du chemin, j’entends des personnes qui s’interrogent tout haut en me voyant : « Cet homme est aveugle depuis sa naissance. Donc, qui a péché, lui ou ses parents ? » C’est aussi ce que je me demande : « Qu’ai-je donc fait de mal pour être né aveugle ? » L’un d’eux répond : « Ni lui ni ses parents. Mais puisqu’il est aveugle, on va reconnaître clairement que Dieu agit pour lui… »
Je l’entends cracher à terre, puis je sens qu’il applique sur mes yeux une substance humide. Il me dit : « Va te laver dans l’eau, à Siloé. » Je n’hésite pas ; j’y vais et quand je reviens, mes yeux voient ! Il faut être né aveugle pour comprendre ma joie !
Ceux qui me connaissent n’en croient pas leurs yeux. Quoi ? Comment ? Les questions fusent. Je réponds comme je peux. Mais on dirait que certains voient d’un mauvais œil que j’aie été guéri par cet homme. Pourquoi donc ? Moi, j’aimerais le voir. Où est-il donc ?
En fait, lui aussi me cherche et il finit par me trouver. La discussion s’engage :
Est-ce que toi, tu crois au Fils de l’homme ?
Seigneur, qui est-ce ? Je veux croire en lui.
Eh bien, tu le vois : celui qui te parle maintenant, c’est lui.
Seigneur, je crois.
Je tombe alors à genoux devant lui. J’apprendrai à le connaître, c’est Jésus, le Fils de Dieu.
L’aveugle de naissance
Auteurs
Prisca WILES

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Pour aller plus loin
Lire les textes bibliques ayant inspiré ces récits :
Jean 21.1-19 ; Philippiens 3.4-6 ; Actes 9 ; Matthieu 19.16-22 ; Luc 7.16-50 ; Jean 9

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