Je m’appelle Saint Thomas

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Je m’appelle Saint Thomas
La première fois que j’ai rencontré Jésus, c’était à la synagogue de ma ville natale. À la sortie de l’office, il est resté à parler de Dieu. Mon cœur bouillait : le Dieu dont il parlait paraissaît si proche, si bon ! J’avais envie de l’écouter jour et nuit. J’ai commencé à poser des jours de repos dès que je pouvais. Un jour, il m’a dit : « Toi, suis-moi ! » Alors là, je n’ai pas hésité une seconde. Ont suivi trois années de folie : des discussions au coin du feu en petit comité, des repas, des rires, des pleurs, mais aussi des discours devant des milliers de gens, des miracles, des guérisons… Parfois je me pinçais pour être sûr de ne pas rêver.
Jésus était si incroyable que beaucoup ont comploté contre lui. Jésus a fini par se jeter dans la gueule du loup : il disait que sa mort était un laisser-passer pour nous sauver, mais à l’époque, je n’ai pas bien compris. Au cours d’une nuit de cauchemar, ils sont venus l’arrêter. Après deux procès de pacotille et une nuit de torture, j’ai vu Jésus se faire clouer sur une croix. J’avoue, je regardais de loin, prêt à fuir. J’étais terrorisé.
Quand il est mort, la terre a tremblé. Le soleil s’est caché. Mais trois jours plus tard, ceux qui étaient devenus comme des frères viennent me trouver :
— Il est revenu à la vie ! Nous l’avons vu !
Oui, Jésus m’avait habitué aux miracles, mais là, j’avais aussi vu Jésus mourir. Avec sa mort, j’avais perdu tout espoir. Alors, je leur ai dit :
— Je ne peux pas croire cela, sauf si je le vois de mes yeux, et que je touche de mes mains, ses cicatrices.
Pendant une semaine, j’ai tourné en rond, rongé par le doute. Mais un soir que nous étions réunis, Jésus apparaît soudain au milieu de la pièce. Je crois tourner de l’œil. Il est pareil mais différent. Lumineux. La main tendue, il dit :
— Que la paix soit avec vous !
C’était donc vrai ! Il n’avait pas perdu, il était revenu à la vie. Puis il s’approche de moi :
— Thomas, voici mes mains clouées, voici mon flanc percé. Vas-y, touche, et crois ! »
Avançant ma main sur ses cicatrices, je sens alors tout ce qu’il a enduré.
Immédiatement, je tombe, à genoux :
— Je crois. Tu es mon Dieu, mon Seigneur.
J’ai rencontré Jésus deux fois. La première, il m’a parlé de Dieu. La deuxième, j’ai compris qu’il est Dieu. Il est la vie. Rien ne peut le détruire.

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D’après Jean 20.24-29



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