. Introduction En 1845, William Wright, collaborant avec John Kitto, écrivit l’article « Verse2 » dans l’ouvrage intitulé A Cyclopedia of Biblical Literature. Wright n’était pas le premier érudit à s’intéresser à ce sujet, mais son article était le meilleur compte rendu de son temps de la question des origines, de l’histoire et du choix de la division en versets que nous retrouvons actuellement dans nos Bibles. Plus tard, Ezra Abbot, s’étant intéressé à de nombreuses éditions anciennes du N.T. grec, entreprit de mettre en parallèle les versions grecques de Robert Estienne (l’édition de 1551), de Bonaventure et d’Abraham Elzevir (l’édition de 1633). Ces éditions, également connues sous le nom de Textus Receptus (« Texte Reçu »), étaient considérées comme des éditions standards en Europe. Abbot cherchait à élaborer une liste qui indiquerait les lieux où les éditions de Bonaventure et d’Elzevir divergeaient, dans la division des versets, de celle d’Estienne. Le résultat de cette étude élaborée et comparative est présenté dans son étude intitulée « On the Division of the Greek New Testament into Verses3 ». Par la suite, plusieurs érudits publièrent d’autres études sur le même sujet.
Nous allons, dans ce qui suit, brièvement analyser le bienfondé de la critique de la division en versets que l’on trouve dans le N.T. Toutefois, avant de nous concentrer sur le sujet précis de la division en versets, une brève étude historique du sujet s’impose.