1er janvier 1931. Emma Whittemore a fondé "Door of Hope" pour les femmes blessées
La riche mondaine Emma Whittemore est devenue une ouvrière pour Christ dans les bidonvilles.
Emma Whittemore (19 décembre -1er janvier 1931), fut une héroïne peu probable pour le travail parmi les prostituées. La richesse familiale l'avait empêchée de voir le côté obscur de la vie, tandis que la timidité et la maladie l'avaient éloignée des endroits difficiles. Sa place était au milieu du personnel de maison, les dîners chics et les robes scintillantes de la riche ville de New York.
Mais sa transformation en assistante sociale a commencé lorsqu'un ami a persuadé Emma d'assister à une réunion d'évangélisation. Le mari d'Emma, Sidney, a été attiré par la même réunion. Aucun des deux ne savait que l'autre serait là, et tous deux ont été repris dans leur conscience pour leur vie superficielle. Peu de temps après, le même ami a exhorté les Whittemore à entendre Jerry McAuley, un ancien détenu qui avait ouvert une mission sur Water Street.
"Jamais cette nuit-là ne pourra être effacée de ma mémoire", a écrit Emma. "Depuis que nous sommes descendus de la voiture à Roosevelt Street, chaque pas a révélé une nouvelle horreur." Les bagarres de rue et les scènes de prostitution l'ont choquée. En écoutant McAuley, elle et son mari étaient assis, honteux de leur négligence des choses de Dieu. Tous deux se sont agenouillés avec des ivrognes et des prostituées, se levant "avec la sainte détermination, née de Dieu lui-même, de vivre désormais pour sa gloire et sa louange".
Un soir, alors qu'elle "demandait sérieusement" ce que Dieu voulait qu'elle fasse, les prostituées sont venues à l'esprit d'Emma. Elle savait que Dieu lui demandait de travailler avec eux. "Oh, tout sauf ça !" a-t-elle plaidé. La honte envahit son esprit lorsqu'elle réalisa ce qu'elle venait de dire à son Sauveur. Repentie, elle accepta d'entreprendre le travail.
Ce n'était pas facile. Elle a été chahutée par ceux-là mêmes qu'elle venait aider. Encore et encore, elle a été choquée par de nouveaux niveaux de dégradation. Souvent, elle s'écriait : « Oh, Seigneur, je ne peux pas, je ne peux plus revoir ces visions effrayantes ! Cela me brise simplement le cœur. En Christ, elle a trouvé la force et l'amour pour continuer, monter sur scène et parler à un large public de son travail.
Emma a commencé à voir que les filles avaient besoin de maisons pour les éloigner de la vie de la rue. C'était là une meilleure utilisation de ses relations et de sa richesse que des bals et des robes étincelantes.
En ce jour du 25 octobre 1890, elle ouvrit la première « Porte de l'Espérance ». À sa mort en 1931, il y avait quatre-vingt-dix-sept de ces maisons dans sept pays