Prenez un livre et mettez-le juste devant vos yeux. Vous ne verrez plus que lui, même s’il y a un éléphant dans la pièce ! L’expérience est similaire dans la forêt : mettez-vous très près d’un arbre et vous ne verrez plus les autres.
De même, il arrive qu’un détail capte toute notre attention et nous empêche de voir la réalité dans son ensemble. Il est fatigant de vivre à côté de personnes qui ne voient que les détails, mais je me demande si nous ne sommes pas tous un peu comme cela.
Quand on essaie de comprendre pourquoi le monde va mal, les uns parlent de chômage, de corruption, d’inégalités, de faim dans le monde, d’exploitation des pauvres, de politiques d’austérité... D’autres évoquent tour à tour les problèmes d’immigration, la multiplication des conflits, la pollution, la montée de l’islamisme radical, le changement climatique, la course aux armements, le terrorisme...
Avouez que les problèmes ne manquent pas.
Ma question est celle-ci : ces menaces graves ne nous cachent-elles pas un problème encore plus fondamental ?
Soyons clairs !
N’est-ce pas l’égoïsme viscéral de l’homme, sa duplicité, son indifférence, sa vanité... qui génèrent tous les maux cités plus haut ?
La Bible appelle « péché » cette terrible maladie de l’homme qui le rend aveugle et ennemi de ses semblables. Au train où vont les choses, ce mot va finir par disparaître de notre dictionnaire tant les hommes refusent de le voir en face, en tout cas, lorsqu’il est en eux.
Que dire ? Que faire ?
Je ne vois pas d’autre solution que de nous adresser à Jésus qui a dit : « Les gens en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler ceux qui se croient justes, mais ceux qui se reconnaissent pécheurs ».
GEORGES MARY
Luc 5.32