La communication est un art. Elle se complexifie encore plus lorsque l’on traverse les frontières culturelles et les fossés générationnels. Cela se passe parfois déjà avec les voisins de palier.
Regards et toucher
Démontrer du respect à l’autre par notre manière d’être, de regarder, de parler, ou de se taire, varie d’une culture à l’autre. Dans certaines cultures asiatiques, éviter le contact visuel est considéré comme respectueux, tandis que dans les cultures occidentales, il est souvent interprété comme de la timidité ou de l’indifférence. De même, le toucher en public est acceptable dans certaines cultures, mais il est considéré comme déplacé dans d’autres, même pour un couple marié.
« Oui » ou « non » ?
Dans un monde globalisé, il est crucial de ne pas juger trop vite le comportement de quelqu’un. Ainsi, on n’interprétera pas forcément un « oui » ou un « non » de la même façon, suivant la culture dans laquelle on a grandi. Il est par exemple assez rare de répondre par « oui, je le ferai » à une requête importune en Occident, alors qu’il est tout à fait possible de le faire en Afrique sans qu’on n’ait pour autant l’intention d’honorer la demande. Il s’agit simplement de ne pas offenser la personne qui pose une question.
Manger de la viande ?
Certaines organisations missionnaires excluent ainsi les candidatures de végétariens parce qu’il est impensable de ne pas manger la viande pour laquelle des hôtes locaux auront sacrifié beaucoup d’argent en signe d’hospitalité pour un occidental. Mais à l’inverse, ne proposer que des mets carnés lors d’un événement serait un faux-pas à éviter en Occident, puisque de plus en plus de jeunes font le choix de renoncer à consommer de la viande pour des raisons éthico-écologiques. La Bible a cela d’intéressant qu’elle...