Toute ma vie, j’ai été athée. Quand je dis « toute ma vie », je veux dire : jusqu’à mes 30 ans. J’étais un athée aussi convaincu que convainquant, sûr de moi, prétentieux même. J’aimais regarder les croyants de haut. Je les considérais comme des naïfs, des faibles, puisqu’ils avaient besoin d’un « papa imaginaire » pour faire face aux difficultés de l’existence. J’étais aussi un athée fier : celui qui a tout compris. Je rejetais fortement toute conception d’un dieu, je ne m’en remettais qu’aux sciences, à la philosophie, à l’empirisme et au scepticisme.
Ah ! Comme je me sentais supérieur de penser ainsi !
Dans l’impasse
Lorsque j’ai subi un traumatisme qui a entraîné des angoisses aussi pénibles qu’handicapantes, je m’en suis naturellement remis à la médecine pour trouver une issue à ce cauchemar. Étant moi-même psychanalyste, je pensais savoir parfaitement commenttout cela fonctionnait. Néanmoins, en dépit des séances, des thérapies et des lourds traitements médicamenteux, ces angoisses horribles persistaient et envahissaient mon existence chaque jour davantage…
Un rendez-vous inattendu
Un matin, alors que je zappe devant la télévision, je tombe sur une émission où une théologienne commente le psaume 34. Alors que je m’apprête à zapper à nouveau, elle en lit un extrait : « Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, Il les délivre. » Je suis paralysé. Quelque chose se passe en moi. L’athée convaincu que je suis ressent, pour la première fois, des sensations alors inconnues : une sorte de confort et de bien-être soudains, une paix intérieure réellement inédite.
Dieu m’a parlé
Quelques jours plus tard, j’achète une Bible et, un soir, tandis que je suis seul en train de la lire, j’entends clairement et distinctement une voix douce, réconfortante, chaleureuse, qui me dit : « Cyril, Je suis avec toi. »
Je pleure. À cet instant, je comprends que cela fait 30 ans que je repousse la main que Jésus me tend. Mais lui, dans son amour infini, ne s’est jamais lassé : il a gardé son bras de bonté tendu jusqu’à ce soir-là. Enfin, je l’ai saisi.
Trois ans après
Tout a bien changé depuis. La présence de mon Sauveur m’accompagne chaque jour. Il m’a rendu la vie. Il me fortifie constamment.
Il est plus facile de contester que d’accepter, de critiquer plutôt que de faire confiance. Pourtant, toutes mes convictions d’athée sont tombées en poussière. L’amour de Dieu est dorénavant si évident pour moi que rien ne pourra jamais plus me faire revenir en arrière.
Je le remercie chaque jour de m’avoir ramené à lui. Passer de la mort à la vie, c’est l’expérience que je souhaite à tous de vivre.
Jésus vous attend
Jamais Jésus ne vous forcera la main, car il est humble. Tout ce que vous avez à faire, c’est de lui dire « oui ».
Après tout, qu’avez-vous à perdre ?