Résumé :Lors d’une conférence sur la sécularisation et le discipulat en Afrique (2014), Jacob Haasnoot notait le besoin d’une formation de disciples plus efficace pour que l’Évangile ait davantage d’impact dans la vie des gens et la société. À la base du présent article figure le même constat, fait parmi des étudiants en théologie par l’auteur, en contexte africain et interdénominationnel. Quelle que soit la façon dont en parle la tradition ecclésiale – « devenir semblable à Christ », « sanctification », « croissance spirituelle », « formation spirituelle », « maturité spirituelle » –, on peut élargir ce constat de la faiblesse du discipulat au-delà de son contexte d’origine. Dans cet article, l’auteur étudie la façon dont deux aspects du protestantisme contemporain, mettant en péril le discipulat, sont favorablement reçus et renforcés par certains éléments de la religiosité africaine et de la sécularisation.
Abstract:In a contribution to the conference on secularization and discipleship in Africa (2014), Jacob Haasnoot reported the need for effective discipleship, for the gospel to have more impact in people’s lives and in society. This article relies on the same observation, made by the author among theological students, in an African and interdenominational context. Whether the Church tradition thinks of « becoming more Christ-like », « sanctification », « spiritual growth », « spiritual formation », « spiritual maturity », this observation on the weaknesses of discipleship can be extended beyond its original context. In this paper, the author examines how two discipleship resistant elements find fertile ground in both the religious and secular experience in Africa.