On trouve deux éléments importants dans cette affirmation. D’abord, la revendication de croire ce que l’on veut (voir l’article page 43). Elle se justifie par respect pour le cheminement de chacun, mais elle trouve aussi ses limites dans la confrontation avec le réel.
Mais c’est surtout le critère qui nous intéresse ici : « du moment que ça me fait du bien »
Le critère du « bienfaisant » est légitime, parce qu’on sent bien que le but de la vie humaine est de vivre dans le bonheur. Plus que le bien-être, le bonheur ici recouvre un besoin de développement, d’épanouissement, une aspiration à trouver du sens, de la joie, au-delà des besoins purement matériels. Dans cette aspiration humaine, l’exigence que la foi nous fasse du bien est légitime ! Il serait morbide de chercher à se faire du mal…
Le problème survient quand on veut définir « faire du bien ». Qu’est-ce que c’est, faire du bien ?
Faire du bien = être agréable ?
Le sucre est très agréable, voire addictif… Pourtant...