On ne demande pas leur avis aux bébés avant de les baptiser

Extrait Définition et idées reçues

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BaptemeLorsque je fus âgé de deux semaines, mes parents me firent baptiser. Évidemment, je n’en ai aucun souvenir, et on pourrait dire que, comme tous les nourrissons, j’ai « subi » ce que des adultes ont décidé à ma place. Hélas, dans les pays où domine le christianisme traditionnel, combien de petits enfants passent par ce rituel qui signifie que l’on « noie » ses péchés et que l’on marche en nouveauté de vie avec Jésus, alors que les parents ne se donnent ensuite même pas la peine de les élever chrétiennement ? Au début, et même encore aujourd’hui, dans les théologies catholique et luthéro-réformée, c’est le baptême d’adulte qui est la norme, le baptême des nourrissons étant une sorte de « dérogation permanente » passée dans les mœurs au fil des siècles. En fait, ce rite servait à la fois à déclarer que l’enfant faisait partie de la chrétienté, et qu’il ne serait pas voué à la perdition en cas de décès rapide (lequel était très courant il y a encore peu de temps).
L’argument avancé pour le baptême des nourrissons est que...

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