Je suis le bon berger (Jean 10.11)
À l’époque de Jésus, le berger était souvent un serviteur payé pour garder les brebis. Il était plutôt mal vu par la population. Jésus, le propriétaire des brebis se fait aussi le serviteur. C’est un bon serviteur, parce qu’il aime les brebis qu’il garde. Il en prend soin, les conduit vers les pâturages où elles peuvent se nourrir.
Jésus nous dit par là qu’il prend soin de nous, veille à ce que nous ayons ce qu’il nous faut. À nous de choisir de le suivre ou de n’en faire qu’à notre tête, quitte à nous perdre.
Prisca Wiles
Je suis la lumière du monde (Jean 8.12)
L’être humain est en quête de sens. Quand Jésus nous dit qu’il est la lumière du monde, il nous propose d’éclairer notre chemin pour que nous puissions faire les bons choix dans notre vie. Cette lumière nous révèle nos zones d’ombre, et nous aide à changer nos comportements inadéquats. De plus, elle nous apporte la vie, car il ne peut y avoir de vie sans lumière.
La lumière, c’est le contraire de la nuit et des ténèbres. S’il peut être agréable de s’endormir le soir, c’est encore plus merveilleux de se réveiller le matin. Un jour commence, plein de promesses. C’est le jour que nous sommes pleinement vivants. Jésus est cette lumière qui nous réveille chaque jour pour nous rendre vivants pour lui.
Christian Seytre
Je suis la vérité (Jean 14.6)
Qui se préoccupe encore aujourd’hui de la vérité avec un grand V ? De nos jours, la vérité serait ce que je ressens, ou les trucs qui marchent pour moi, ou encore… ce qu’on nous cache ! Et puis la Vérité … combien sont prêts à tuer pour imposer leur vérité aux autres ? Il y a de quoi se méfier !
Quand Jésus dit dans l’Évangile : « Je suis la vérité », il affirme cela face à la mort. La mort n’est pas un simple ressenti ni… une information cachée ! Et face à la mort, nos trucs pour réussir notre vie paraissent bien vains. La mort est l’épreuve de vérité de nos vies.
Quand Jésus dit : « Je suis la vérité », il affirme que la vérité a pris le visage, la voix et les mains d’une personne. D’accord ça demande la foi, mais c’est un pari pour la vie, car Jésus est la vérité qui donne la vie ! « Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort », crois-tu cela ?
Luc Olekhnovitch
Je suis la résurrection (Jean 11.25)
Cette parole de Jésus est dite dans un contexte bien particulier. Lazare, son ami, est mort. Et sa sœur Marthe vient auprès de Jésus, lui reprochant de ne pas être venu plus tôt pour que son frère soit encore en vie. C'est alors que Jésus lui dit, non pas : « Je suis capable de le ressusciter », mais bel et bien : « Je suis la résurrection ». Ce qui compte, pour Marthe comme pour nous, c'est de le connaître, lui. Et de cette relation par la foi naîtra la vie. Si je tombe, il me relève. Si je m'endors, il me réveille. Et si je meurs, un jour il me ressuscitera !
Vincent Miéville
Je suis le chemin (Jean 14.6)
On a beaucoup écrit sur Jésus comme « la Vérité » mais, me semble-t-il, beaucoup moins sur Jésus comme « le chemin ». Le chemin implique la marche : il ne faut pas rester les deux pieds dans le même sabot, en conservant dans le formol une vérité figée. Dynamisme, donc.
Le chemin, pas un chemin.
Et le chemin vers quoi ?
Ou plutôt : vers qui ?
Vers Dieu ?
Vers Dieu, il est possible qu’il existe d’autres chemins, pas toujours mauvais, pas toujours illusoires.
Mais Jésus est le chemin vers… le Père.
Et pour connaître Dieu en tant que Père, il n’y a qu’un seul chemin : son Fils.
Un Dieu peut être lointain. Le Père est toujours proche.
Philippe Malidor
« Je suis »
C’est pour moi la parole la plus radicale que Jésus ait jamais prononcée.
En disant ce jour-là : « Avant qu’Abraham fût, je suis », Jésus n’a rien fait d’autre que de s’attribuer le nom par lequel Dieu s’est révélé à Moïse des siècles plus tôt : « Je suis celui qui suis ». Jésus s’est ainsi clairement identifié à Dieu lui-même.
C’est ce que ses contemporains ont bien compris puisqu’ils ont voulu le tuer. Pour eux, c’était un blasphème.
Pour moi, c’est le fondement de ma foi. Jésus n’est pas seulement un grand homme ; il est Dieu venu sur terre.
Georges Mary
Je suis le pain de vie (Jean 6.35)
Jésus n’a pas nourri que le corps des gens en leur donnant du pain. Il nourrit aussi nos âmes, ce qu’il y a de plus profond en nous. On peut se nourrir de lui quand on a faim de lui, en lisant sa Parole et en lui obéissant. Cette Parole nous donne la force pour surmonter les obstacles. Elle nous guide vers Dieu.
Zi-Yann Pan
Je suis la porte (Jean 10.9)
La porte, c’est le point de passage. Il paraîtrait que les enclos à brebis n’avaient pas toujours de porte dans le Proche-Orient ancien. Le berger se couchait dans cet espace pour y dormir d’un œil. Ainsi le troupeau était à l’intérieur et le berger pouvait veiller et éventuellement s’activer contre les loups ou les voleurs.
Mais en disant qu’il est la porte, Jésus insiste sur le fait qu’il est le point de passage pour pouvoir être « dedans », c’est-à-dire dans l’enclos, en sécurité.
Jésus ajoute : « Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé. » Sain et sauf. Vivant. Et vivant pour toujours.
Mais il continue : « Il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. » Parce que Jésus n’est pas venu nous tendre un piège, nous emprisonner pour Dieu hors du monde. Il n’est pas le fondateur d’une secte exclusive. Il veut que notre vie soit un va-et-vient entre le monde et Dieu, entre la sécurité et l’aventure, entre le dedans et le dehors.
Gilles Boucomont
Je suis la vie (Jean 11.25)
La Vie, non pas l’existence. La Vie avec un sens, une raison, une cause, une source. Cela me rappelle les expressions du « Dieu vivant et vrai », des « fleuves d’eau vive » qui couleront de ceux qui croient en Lui. Les fleuves me parlent d’un mouvement, d’un élan vital puissant capable de nous emporter. Je crois au principe suivant : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perd sa vie la sauvera. » C’est ce qu’a fait Jésus quand il l’a perdue sur une croix, mais Dieu l’a sauvée en Le ressuscitant des morts. Il sauve encore parfaitement tous ceux qui veulent croire à ce miracle en leur donnant la vie éternelle.
Chantal Gervais
Je suis la vigne (Jean 15.1)
Le raisin fait partie de mes fruits préférés. Les belles grappes, exposées sur les étals des marchés, attirent souvent mes yeux, et évoquent une certaine idée d’abondance.
Dans la Bible, l’image de la vigne est très présente et illustre traditionnellement le peuple de Dieu, appelé à porter des fruits, c’est-à-dire à mener une vie sainte, loin de la débauche ou du mensonge…
Pour moi, quand Jésus-Christ, le Fils de Dieu, affirme : « Je suis la vraie vigne », il déclare être le seul à avoir vécu une vie parfaitement pure, sans défaut, devant son Père céleste.
En affirmant cela, Jésus me montre la voie et m’encourage à placer ma confiance en lui, à suivre son exemple, afin de mener une vie fructueuse, qui consiste à développer au quotidien des vertus telles que : amour, joie, paix, patience, amabilité, bonté, fidélité, douceur, tempérance…
Mamy Andrianandrasana