Pendant trop longtemps, j’ai laissé de côté cette prière que Jésus nous a enseignée. J’avais peur de la répéter mécaniquement. Aujourd’hui, j’ai compris qu’elle est avant tout un modèle incomparable. Certes, je peux simplement la répéter, mais je peux aussi la vivre comme un chemin à suivre pour ma prière personnelle.
Notre Père qui es aux cieux !
Je commence par reconnaître que je m’adresse au Dieu créateur (il est au ciel, et moi sur la terre). En même temps, je prends conscience que Jésus, le Fils de Dieu s’est fait notre frère. C’est pour cela que je peux l’appeler Père. Il est à la fois tout puissant et si proche. De plus, il m’accueille dans sa grande famille. Je prie donc en disant « Notre » et en pensant « nous ».
Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Après ce temps d’adoration, mes toutes premières demandes vont pour Dieu lui-même. Avec mes frères et sœurs chrétiens, je désire quenotre Père soit honoré. Je peux ainsi prier pour eux afin qu’ensemble nous soyons dignes de lui. Je m’associe aussi à la toute dernière prière de la Bible* : « Viens, Seigneur Jésus. » C’est bien son retour pour régner que je désire avant tout. Je prie aussi pour ceux qui apportent la Bonne Nouvelle afin qu’elle se répande partout dans le monde.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Jésus m’invite ensuite à lui présenter mes besoins, ou plutôt « nos » besoins. J’ai compris en effet que je ne suis pas seul ; je prie donc pour les besoins des autres aussi. L’occasion aussi de lui dire ma confiance qu’il répondra.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Comme un fils devant son père, je reconnais que j’ai pu l’offenser, que ce soit par ce que j’ai fait, dit ou pensé, mais aussi par ce que je n’ai pas fait… Je sais que son pardon m’est acquis, mais je sais aussi que je dois vérifier de mon côté que j’ai bien pardonné à tous ceux à qui j’aurais des raisons d’en vouloir. Je reçois et je communique sa grâce.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal.
Oui, j’ai besoin de l’aide de Dieu pour résister au mal qui m’environne et qui est même en moi. Sans lui, je sais que je succomberai tôt ou tard. Je l’implore car lui seul a la puissance de me préserver. Je compte sur lui.
Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !
Je termine comme j’ai commencé : en adorant.