«Liberté, égalité, fraternité!» sont les cris de la révolution française qui résonnent dans le cœur des humains. Mais ces cris ne sont-ils que des rêves vides? Y a-t-il un déterminisme des actions? Avons-nous un libre-arbitre?
La base de la fraternité humaine est de nature génétique. Ce qui nous distingue des singes et de tout autre organisme est ce code chimique qui fait que les organismes atteignent leur destin prédéterminé. L’élucidation de la structure chimique et géométrique de l’ADN est une des merveilles de notre monde scientifique. Sa double hélice comporte un code qui fait que les êtres humains sont un ensemble de cellules de nature totalement humaine.
Déterminisme
Parmi les membres d’une espèce, il y en a de plus grands et de plus petits. La taille et les autres caractéristiques sont déterminées selon le code génétique unique de chaque être vivant. Le matériel génétique d’une cellule humaine est microscopique, mais il enregistre une information immense. «Le projet génome humain» s’emploie à déchiffrer cette information. On voudrait trouver le gène de la colère ou celui de l’alcoolisme. Jusqu'à présent, on n’a trouvé aucun d’eux. On parle aussi d’une thérapie génétique qui pourrait nous aider à gagner cette bataille contre nos «gènes maîtres» (1).
Les choix des êtres conscients sont également soumis à d’autres influences. Parmi ces influences, citons l’environnement et les influences interpersonnelles, psychologiques, biochimiques et éducationnelles. La présence d’autres êtres conscients nous donne l’occasion d’exercer une vraie fraternité. Mais on vit aussi des contraintes d’ordre moral, familial, amical, philosophique et religieux. On parle également de la pression de la foule, qui amène les individus à agir en accord avec la direction du flot principal. Face aux influences interpersonnelles de la fraternité humaine et de la pression de la foule, sommes-nous vraiment libres?
Libre-arbitre
Tout être vivant est un rassemblement de produits chimiques: ceux qui sont plutôt structurels, ceux qui sont de nature motrice, ceux qui communiquent des signaux vitaux. La phrase "On est ce qu'on mange" rappelle notre nature physique et matérielle. Les hormones et autres (2). Un drogué nommé Ah Kei a été délivré de son addiction à l’héroïne grâce aux prières des chrétiens. Son père a célébré cette libération en disant: «J’étais jeune et maintenant je suis âgé, mais jamais auparavant je n’ai jamais vu un homme méchant devenir un homme droit» (3).). Face aux contraintes moins importantes, ces expériences vécues donnent à tous un espoir réel de ne pas rester prisonniers d’influences nocives.