
Victime d’un cambriolage, Henriette a été blessée physiquement et reste traumatisée. Prisonnière de sa souffrance, elle développe de l’amertume, de la rancœur, voire un désir de vengeance vis-à-vis de son agresseur.
Après une soirée bien arrosée, Alex a pris l’autoroute à contresens. Il a occasionné la mort d’une personne et le handicap à vie d’une autre. Incarcéré en préventive, Alex s’enferme dans la culpabilité et le désespoir.
Les habitants d’une ZUP souffrent de la violence quotidienne dans leur quartier et n’ont plus qu’un seul désir : se venger.
À toutes ces personnes*, la justice restaurative offre un moyen de sortir de l’enfermement où elles se trouvent.
Qu’est-ce que la justice restaurative ?
Elle a pour objectif d’offrir à la personne - qu’elle soit victime ou auteur d’une infraction - ainsi qu’à ce qu’on appelle « la communauté » (famille, voisinage, quartier, village), un espace de dialogue sécurisé et respectueux de tous. Par l’écoute mutuelle entre les participants, elle contribue à la reconstruction de la victime, à la responsabilisation de l’auteur et à sa réintégration dans la société. Elle leur permet de...
Informations complémentaires
* Ces exemples sont inspirés d’histoires véridiques ou plausibles.
**Le principe d’Ubuntu exprime le fait de se montrer humain envers autrui.
Le film Je verrai toujours vos visages (2023), réalisé par Jeanne Herry, montre des moments forts, où colère, silence, interrogations, larmes s’expriment, aboutissant à des prises de conscience, de l’espoir, du soulagement, de la confiance retrouvée, et même une sorte de réparation et restauration pour certains participants.