
Qui dit prison, dit zone de confinement entourée de hauts murs et de grillages barbelés. En France, on y est enfermé dans une cellule de 9 m² fréquemment partagée à deux (voire davantage dans les maisons d’arrêt). La porte n’a pas de poignée. On y est d’abord 22 h/24, puis un peu moins quand on pratique des activités ou que l’on travaille. La surpopulation aggrave l’enfermement parce qu’elle y ajoute le danger, et donc la peur.
La perte d’identité
L’enfermement est aussi moral. Du citoyen que vous étiez, responsable de vous-même, vous devenez un numéro d’écrou que l’Administration pénitentiaire gère à sa guise. Vous êtes à sa disposition pour vous amener devant le juge ou vous transférer d’une prison à une autre. On ne vous demande jamais...