Ne pas chercher à fuir…
Éviter… On voudrait tous éviter de souffrir, de mourir, de vieillir, de perdre nos facultés. Mais éviter ces réalités qui nous touchent tous, c’est ne pas s’y préparer, c’est oublier qu’on a tous du ménage à faire dans nos vies, comme le déclare le Docteur Sara*. Éviter, c’est le grand danger car, en voulant éviter ces réalités, on évite les personnes qui souffrent. En lisant ce dossier, on est reconnaissant pour tous ceux qui, à l’image du bon Samaritain de l’Évangile, n’ont pas détourné le regard mais ont agi avec amour envers des personnes qui allaient vers la fin de leur vie sur cette terre. Non pas en les poussant vers la mort mais vers la vie, en les aimant, en les soulageant par leurs gestes d’amour.
Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des gestes d’amour
On est reconnaissant pour tous ces médecins, ces soignants en soins palliatifs, qui donnent les traitements qui soulagent la douleur, ou la juste présence qui soulage la souffrance. Et il n’y en a pas assez ! Vingt-deux départements français n’avaient pas d’Unité de soins palliatifs fin 2021. Mais l’amour, ça n’est pas l’affaire des soignants, ça nous concerne tous, et on en a tous besoin.
Alors, en lisant ces pages qui nous parlent de personnes en grande souffrance, on est reconnaissant pour tous ceux qui aident, qui soulagent par leur simple présence et par leurs petits gestes d’amour qui nous gardent en vie. Dans ce dossier intense, il y a des pages pleines de vie, d’amour, de foi que l’amour est plus fort que la mort. On est reconnaissant aussi pour ceux qui partagent leur foi, leur espérance que l’amour du Christ est plus fort que la mort et que cet amour ne s’arrête pas à cette vie, que cet amour ne meurt jamais.
Un arsenal juridique remarquable
Pour défendre les droits des malades en fin de vie :
• Loi Kouchner (1999)
• Loi Léonetti (2006)
• Loi Clayes-Léonetti (2016)
Structures de soins palliatifs en France :
- 150 UNITÉS de soins palliatifs
- 450 ÉQUIPES Mobiles de soins palliatifs
- 6.000 LITS identifiés
- 100 RÉSEAUX de soins palliatifs
Cela permet la prise en charge de moins de la moitié des malades qui en relèvent.