J’aurais dû être bouddhiste

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J’aurais dû être bouddhiste
Un an avant ma naissance, ma famille a dû fuir le Cambodge à cause de la guerre. J’ai donc passé mes premières années dans un camp de réfugiés en Thaïlande.

Premier contact avec l’Évangile

J’avais à peine cinq ans lorsque j’ai regardé le film « Jésus ». Mon cœur a été très touché en le voyant sur la croix entouré de deux brigands.
On m’a expliqué que Jésus était mort pour sauver les hommes de leurs péchés. On me disait aussi qu’il était Dieu, créateur du monde. J’ai surtout retenu qu’il était puissant. Comme nous étions dans la détresse, ma sœur et moi priions pour que Dieu nous protège et nous fasse sortir du camp de réfugiés.

Les hommes oublient. Pas Dieu

Une fois arrivés en France, nos conditions de vie se sont nettement améliorées et nous ne nous sommes plus préoccupés de Jésus. On me parlait plutôt de Bouddha à la maison.
J’avais dix ans lorsqu’un camarade de classe m’a demandé :
— Tu connais Dieu ?
Je lui ai répondu : Oui.
— Tu connais l'église ?
— Non. Qu'est-ce que c'est ?
C'est ainsi que je suis allée à l'église pour la première fois. On m’y a enseignée et j’ai trouvé des réponses à mes questions.

Colère et incompréhension

Même si je voyais ce que Dieu accomplissait dans ma vie, j’étais remplie de colère contre lui. Je ne comprenais pas pourquoi un Dieu d’amour avait permis la mort de mon père, de mes frères et de tant de personnes qui m’étaient très chères.
J’étais profondément désespérée, mais Jésus m’a interpellée à travers ces paroles de Dieu dans la Bible : « Les projets que je forme pour vous sont de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Alors, vous me prierez et je vous exaucerai.* »
Je lisais alors la Bible chaque jour. Grâce aussi aux messages que j’entendais à l’église, j’ai commencé à connaître Dieu davantage.

Enfin, j’ai compris…

que ce n’était pas la faute de Dieu s’il y avait eu la guerre dans mon pays qui avait entraîné la mort de mes proches. Le responsable, c’était la méchanceté du cœur humain, incapable de pratiquer le bien sauf s’il se tourne vers Dieu. Lui seul peut le transformer.
J’ai aussi compris l’œuvre que Jésus-Christ avait accomplie sur la croix. J’ai ressenti une grande tristesse car je savais que j’étais moi aussi une pécheresse qui continuait à se moquer du Créateur bien qu’il m’ait protégée. J’ai alors reconnu sincèrement mes péchés et j’ai demandé à Jésus de m’en sauver et de devenir désormais mon maître. Je me suis donc fait baptiser. Je me suis sentie libérée de ce poids d’injustice et d’accusation contre Dieu.

Combats et reconnaissance

Ma famille bouddhiste n’a pas compris pourquoi j’avais besoin d’aller à l’église, de lire la Bible et de la mettre en pratique. À chaque fois que je refusais de faire les rituels bouddhistes, je rentrais en conflit avec elle. C’était un vrai combat. J’ai dû quitter la maison familiale car je voulais être libre pour vivre ma foi. Avec le temps, ma famille a fini par respecter ma foi chrétienne. C’était pour moi une grande victoire.
Je suis très heureuse d’être une enfant de Dieu. J’ai vécu beaucoup de guérisons intérieures pour devenir progressivement ce que je suis aujourd’hui. C’est un privilège de vivre pour Jésus et de le servir dans les petits et grands détails de ma vie.


Auteurs
Navy NOU KONG

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