L’Église, les Églises et les oeuvres (partie 2)

Extrait Article

Préambule

En abordant le thème « L’Église, les Églises et les œuvres… », le Comité théologique a conscience de devoir baliser un chemin sur un terrain peu défriché, dans un domaine où les différences théologiques ne se dissipent pas d’un revers de main ou d’une formule habile. Les textes que nous proposons sont complémentaires. Les deux premiers visent à éclairer le rapport entre l’Église de Dieu au sens le plus large, les Églises particulières qui se rassemblent dans l’espace et le temps, et les œuvres. Les enjeux de cette question sont ceux de la communion ecclésiale, des structures qui peuvent la manifester, des ministères qui peuvent dépasser le cadre de l’Église locale, des œuvres au service de l’édification de l’Église et des Églises et de façon plus large de la recherche du bien au sein de la société humaine et de la création.

L’Église est placée dans le monde, avec la mission que le Christ lui a confiée. Il nous appartient de clarifier, en relation avec cette situation et cette mission, le rôle de l’Église en tant que telle, celui du chrétien individuel, et celui des œuvres. Comment fonder l’existence de ces œuvres ? Quel est leur statut ? Quelles relations, quelle déontologie dessiner entre Églises et œuvres ? • Le premier texte aborde ces questions d’un point de vue ecclésiologique. Il développe une perspective théologique sur l’Église, et considère les œuvres du point de vue de leur ecclésialité.

Le second texte développe la réflexion en relation avec la mission du peuple de Dieu et avec le mandat créationnel donné par Dieu à l’humanité. La spécificité des œuvres est envisagée de ce point de vue, et c’est à partir de là que l’on s’interroge sur ce qui définit une œuvre comme chrétienne, avant de proposer quelques considérations pratiques concernant les relations concrètes entre Églises et œuvres. Tout en partageant de nombreuses convictions fondamentales sur l’Église, les conceptions professante et réformée de l’ecclésiologie divergent dans leur manière de définir l’Église visible que le Christ bâtit dans l’histoire. Une note explicite les orientations de l’ecclésiologie réformée, tout en soulignant l’importance des points d’accords avec les perspectives ecclésiologiques présentées dans le développement principal, plus coloré par une théologie professante.

Le dernier texte s’attache à la question des liens entre les Églises locales et examine théologiquement le fondement et la légitimité des unions et fédérations d’Églises, ainsi que des mouvements d’unité qui réunissent plusieurs

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