Brèves de culture avril 2022

Le Christ est né sous l’empereur Auguste. Il est mort sous Tibère. L’Église s’est développée sous les empereurs « Caligula » et Claude, celui qui a chassé les Juifs de Rome. Le Temple de Jérusalem a été détruit sous les empereurs Vespasien et Titus. Les premières persécutions contre les chrétiens ont commencé avec Néron, et se sont poursuivies avec Domitien. Cet ouvrage nous permet de connaître un peu mieux ces empereurs. Et de voir les hommes dans toute leur complexité derrière les divinités et les mythes que l’on a imposé à la population de l’Empire. « Les empereurs sont bien évidemment le produit de leur époque, mais aussi de leurs familles particulièrement toxiques et violentes… Les « Césars » me sont apparus faibles, esseulés, souvent brisés avant même d’être parvenus à la pourpre, quand ils n’étaient pas animés par une vaine arrogance… Le pouvoir n’a fait qu’ouvrir leurs failles et laisser paraître au jour ce qu'ils portaient de plus noir en eux… »

De quoi nous éclairer également sur les « empereurs » et autres tsars d’aujourd’hui.

L’exposition présente un ensemble exceptionnel d’œuvres du peintre américain James Whistler. Sont présentées ensemble, aux côtés des impressionnistes, quatre peintures : trois pastels et douze eaux fortes de la collection Frick (New York), ainsi que trois peintures des collections du musée d’Orsay, dont le célèbre portrait qui lui a donné l’immortalité, « Arrangement en gris et noir n°1 ». Cette peinture, est couramment intitulée « la Mère de Whistler ». C’est le portrait que Whistler fit de sa mère Anna entre août et octobre 1871. Le tableau la représente, installée de profil sur une chaise. Il pourrait s’intituler « Une mère qui prie ». En effet, Anna qui avait une foi authentique confia dans une lettre à sa sœur que, pendant les longues séances de pose, elle priait pour que son fils réussisse à s’affirmer.

Hélas, sa mère ne vécut pas assez longtemps pour assister à son succès.

Cet album a reçu le Prix international de la bande dessinée chrétienne. Alice Daul, l’héroïne du livre et cheftaine de 22 ans, était la grand-mère de l’épouse de l’auteur. Pour le réaliser, Étienne Gendrin a épluché les archives familiales.

Il retrace la véritable histoire d’un réseau de résistance créé par une équipe de Guides de France dans l’Alsace occupée. Ces six jeunes alsaciennes résistantes ont permis l’exfiltration vers les Vosges et la Suisse de 350 prisonniers de guerre ou d’Alsaciens fuyant le service du travail du Reich.

Ce spécialiste du haut Moyen-Âge brosse ici le portrait du roi et empereur oublié, Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, qui exerça en son temps un rôle historique considérable. Le traité de Verdun (843) fait de lui un grand-père putatif de la France.

Cet esprit cultivé, entouré d’artistes, a été aussi un passionné de théologie. À l’occasion de son sacre comme roi de Lotharingie, en la cathédrale de Metz (9 septembre 869), il reçut en présent un splendide manuscrit du 9e siècle. Cette « Bible de Charles le Chauve » est aussi appelée « la reine des Bibles carolingiennes ». C’est un des manuscrits les plus précieux au monde. Il a fallu 400 moutons pour obtenir le parchemin nécessaire à sa fabrication.

Heureusement qu’aujourd’hui la Bible complète est accessible à tout le monde !