Candelaria

La Havane, au milieu des années 90. En plein embargo américain, Cuba traverse une crise économique sans précédent, plongeant la plupart de ses habitants dans une grande précarité. Parmi eux, un couple âgé, Candelaria et Victor Hugo (environ 150 ans à eux deux !) font preuve de débrouille pour faire face comme ils peuvent à la situation. Et puis un jour, sur son lieu de travail, Candelaria tombe sur un camescope égaré par des touristes. Faut-il le rendre ? Ou le vendre ? Finalement, elle décide de le ramener à la maison. Cet objet inattendu va donner lieu à un petit jeu de séduction dans le couple, qui va raviver leur amour jusqu'à leur faire retrouver la passion qui s'était éteinte avec le temps...

Un très joli film, profondément humain

C'est un récit tout simple et beau, une touchante histoire d'amour qui ose aussi évoquer, avec pudeur et sensibilité, un sujet tabou comme celui de la sexualité au troisième âge. Mais il parle aussi de l'érosion de l'amour dans le couple, comme de sa possible restauration, à tout âge. Il évoque aussi les dangers multiples, surtout face à ceux qui sont toujours prêts à profiter du bonheur des autres pour se faire de l'argent...
Le réalisateur colombien, Jhonny Hendrix Hinestroza, porte un regard plein de tendresse sur le couple au cœur du film, incarné par deux acteurs solaires (Veronica Lynn et Alden Knight). Le film, drôle et touchant, mais aussi empreint de douceur et de nostalgie, porte un message d'espoir : en toutes circonstances et à tout âge, l'amour peut triompher de toute adversité !