Au matin du 24 décembre 2003, je trouve notre petite fille Anna, 16 mois, morte, étouffée dans son petit lit chez ses grands-parents. Choc incommensurable ! Elle est la troisième de la fratrie (Kevin a 14 ans et Mathilde 4 ans). Ma première réaction : Pourquoi ?
Et là, mon beau-père prononce une phrase qui restera à jamais gravée dans ma mémoire : « Dieu a permis ». Apaisement malgré la douleur. En effet, avec mon mari, nous avons immédiatement accepté la situation comme faisant partie d’un plan qu’à notre petit niveau nous avions du mal à comprendre.
Jour après jour, Dieu nous a fait la grâce d’accepter sans comprendre, sachant simplement que « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ». Le Seigneur nous a donné sa consolation, sa force, sa paix dans l’épreuve. À aucun moment nous ne nous sommes révoltés contre le destin. Cette attitude de cœur que nous avons adoptée a été une étape décisive dans notre processus de guérison de la perte d’un enfant.
En 2005 Frédéric est né ; quel cadeau du ciel ! Dieu est souverain ; c’est lui qui tient l’horloge de la vie terrestre entre ses mains. Et quelle espérance pour nous chrétiens que l’assurance de nous retrouver pour l’éternité !