Je suis l’avant-dernière de quatre filles de missionnaires américains dans la banlieue toulousaine. Mon enfance est parsemée d’arcs et de flèches faits maison, d’éclaboussures dans des flaques d’eau, et de rivalités avec mes sœurs. Comme nous étions proches en âge, c’était la compétition pour qui serait la première, la meilleure. Facile de s’y perdre lorsqu’on n’est ni l’aînée ni la benjamine.
Je voulais être comme mes sœurs

Lorsque ma deuxième sœur a prié pour accepter le salut de Jésus-Christ, mes parents l’ont raconté avec un bonheur que je ne reconnaissais pas.
Apparemment, ma sœur aînée s’est aussi confiée à Dieu à cette époque.
J’avais aux alentours de sept ans, et je voulais moi aussi ce bonheur, cette fierté de mes parents. J’ai donc tenté de suivre le même chemin que mes sœurs et j’ai demandé poliment à Jésus qu’il vienne habiter mon cœur. Aucun émoi ne m’a saisie, aucun éclat de joie ! Peut-être n’avais-je pas...