Chers frères et sœurs,
Ma prière est, au travers de ce partage-témoignage, de vous encourager dans votre marche personnelle avec le Seigneur et de contribuer à ce bel élan que le CNEF désire impulser en faveur d’une Église en mission ensemble, et priant ensemble.
Aspirer à une vie de prière
Je ne pense pas prendre beaucoup de risques si je dis que nous aimerions tous grandir plus encore dans notre vie de prière.
Lors de ma conversion à l’âge de douze ans, cette pensée de développer une vie de prière a été semée avec cette recommandation de Jésus dans son sermon en Matthieu 6.6 :
« Mais toi, quand tu veux prier, va dans ta pièce la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le lieu secret. Et ton Père, qui voit dans ce lieu secret, te le rendra. »
La simplicité de cette recommandation du Seigneur m’a beaucoup encouragé, comme une méthode très pratique pour revenir toujours à l’essentiel, là où tout commence et où tout se joue : quand tu veux prier, retourne dans ce lieu secret ; ton Père est là, il voit, il agira.
Depuis ma conversion, je suis profondément reconnaissant envers le Seigneur pour toutes les personnes qui m’ont donné envie de prier, pour les livres sur la prière, les biographies de nombreux hommes et femmes de prière, et les prédications stimulantes qu’il place sur mon chemin et qui, régulièrement, me rappellent l’importance de cette grande aventure de la vie de prière.
Une vie de prière « en théorie »
Malgré les effets très positifs sur l’instant de tous ces apports, je le confesse, ils ont malheureusement été généralement d’assez courte durée. Mon penchant naturel pour l’activisme, ma préférence pour la lecture, plus maîtrisable, l’illusion d’être efficace sans trop de prière, le rappel bienveillant, mais souvent trompeur, « d’avoir du potentiel », tout cela me fournissait toutes les excuses dont j’avais besoin pour ne pas accorder ma priorité à cette « fameuse » vie de prière.
Je connaissais tous les bénéfices de la prière mais ...