La Bible nous raconte l’histoire d’un homme qui sort de chez lui de bon matin et qui regarde autour de lui. Ce qu’il voit le terrasse : une troupe entoure la cité avec des chevaux et des chars. La panique s’empare de lui. Pas de doute : leur ville est encerclée, lui et son maitre sont pris au piège. La peur le tétanise, telle une boule dans le ventre.
Moi aussi, au début d’une nouvelle journée, j’ai l’impression d’être un peu comme lui. Si je regarde autour de moi, j’ai peur. Peur pour mon couple, après un week-end durant lequel on a eu du mal à se parler. Peur pour mes enfants quand leurs réactions sont fortes, quand il est difficile de se comprendre et de communiquer, peur de l’emprise des écrans sur leur quotidien, peur de leur avenir…
Il me faut alors entendre la même chose que ce qu’Élisée, son maître, lui a dit : Ces mots me rassurent et arrivent à point nommé. « N’aie pas peur ! Ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux. » Quand je lis cette histoire, je sens comme des picotements au coin des yeux. C'est comme une échelle tombant d’un hélicoptère alors que le tsunami commence à emporter les premiers objets autour de moi. Quelle parole rassurante ! Je peux me dire : « Tu es dans le camp des plus forts ! Tes peurs ne peuvent t’écraser car Dieu est avec toi. »
Mes peurs testent ma foi
Cela fait plusieurs années que j’ai fait le choix d’adhérer ...