Les ennemis de la famille sont nombreux. Il n’y a qu’à voir ces publicités qui fleurissent un peu partout avec leur message qui nous invite à l’infidélité conjugale. À les croire, tromper son conjoint serait source d’épanouissement.
Le mariage est souvent, soit dénaturé, soit présenté comme ringard, voire comme une structure fasciste entretenue pour asservir les gens, tout particulièrement les femmes.
Notons que cela ne date pas d’hier puisque l’expression « se passer la corde au cou » en dit long sur la manière dont les hommes regardent le mariage depuis longtemps.
Il est vrai que nous sommes bien obligés de constater qu’il n’y a pas de famille parfaite. Chacune a ses failles, ses défauts, ses échecs. Les exemples de certaines familles particulièrement dysfonctionnelles font froid dans le dos.
Mais qui fera mieux qu’une famille pour donner à l’enfant l’affection dont il a besoin pour se développer et prendre confiance en lui ? Peut-on penser que l’État et ses institutions peuvent remplacer un papa, une maman ?
« La corruption du meilleur engendre le pire » me disait un professeur. Il me semble que la formule convient bien à la famille.
Quoi de plus beau en effet qu’une famille où chacun se sent accepté, respecté, aimé ? Oui, il existe des familles épanouies où toutes les générations prennent plaisir à se retrouver pour le bonheur de chacun.
À l’inverse, quelle tragédie et que de souffrances dans ces caricatures de familles où l’indifférence, la haine, la violence ont pris le dessus ! Leurs enfants porteront toute leur vie les stigmates de cet enfer.
Surtout, ne démissionnons pas devant les difficultés. Même en cas d’échec, chacun peut toujours faire appel à Celui qui a « inventé » la famille pour notre bien. Il veut et pourra nous aider.
Georges Mary