Un homme marche sur une plage à marée basse.
Il aperçoit un enfant qui ramasse des étoiles de mer et les remet à l'eau. L’homme lui demande :
— Que fais-tu là ?
— Je sauve les étoiles de mer.
— Cela ne sert à rien. Regarde : il y en a des milliers sur cette plage en train de mourir au soleil ! Tu ne pourras jamais toutes les sauver.
Imperturbable, l'enfant ramasse encore une étoile et la pose dans l'eau.
— Regardez celle-là ! Ce que j'ai fait a tout changé pour elle.
Quelle belle leçon !
Oui, c’est vrai que notre monde est un océan de misères, d’injustices et de souffrances sans fin. Soulager toute la souffrance humaine est impossible. Ceci en décourage beaucoup et les empêche d’agir.
Mais d’autres choisissent de réagir autrement. Ils sont bien conscients que leur action est comme une goutte d’eau dans un océan, mais ils savent aussi que c’est beaucoup pour celui ou celle à qui ils font du bien. Alors, ils font ce qu’ils peuvent, là où ils sont.
C’est aussi ce que j’ai compris le jour où, après une conférence sur Martin Luther King et son combat victorieux qui a fait évoluer un pays tout entier, quelqu’un a demandé à l’orateur : « Mais nous, simples citoyens, que pouvons-nous faire à notre niveau ? »
Le conférencier lui a répondu : « Ne rêvez pas de faire de grandes choses comme Martin Luther King ou Mère Teresa. Réagissez à ce que vous voyez juste à côté de vous : révoltez-vous, dénoncez-le... Et surtout, agissez avec les moyens dont vous disposez. »
Vous ne changerez peut-être pas la face du monde, mais le bien que vous ferez à quelqu’un aura une importance capitale pour lui. La suite ne nous appartient pas.